Dans la déclaration qui suit, la commission nationale des droits humains (CNDH) se dit préoccupée par la recrudescence des attaques et appelle l’Etat à protéger les droits humains.
La Commission nationale des droits humains (CNDH) a appris avec consternation l’attaque terroriste contre un convoi mixte sur l’axe Arbinda-Gorgadji le 18 août 2021. Selon les sources officielles, l’attaque a causé la mort de 47 personnes dont 30 civils, 14 soldats (gendarmes) et 3 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et fait plusieurs blessés.
Cette attaque est la troisième depuis le début du mois d’août. En effet, le mercredi 04 août 2021, les attaques des villages de Damdam, Gudba et Tokabangou (Province de l’Oudalan) ont causé la mort de 11 civils, 15 militaires et 04 VDP. Le dimanche 8 août 2021, dans la commune de Toéni (Province du Sourou), une embuscade contre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) a occasionné la mort de 12 soldats.
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La Commission présente ses sincères condoléances aux familles des personnes civiles, des membres des FDS et des VDP tués lors de ces attaques et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
La Commission exprime sa vive préoccupation face à la recrudescence des attaques qui touchent tant les personnes civiles que les membres des FDS et les VDP. Elle rappelle à l’Etat son obligation de protéger les populations contre les abus de droits humains, à en rechercher les auteurs, les poursuivre et les sanctionner conformément à ses engagements internationaux.
La Commission, tout en saluant les succès engrangés lors des opérations de sécurisation, invite à leur renforcement pour une plus grande protection des populations et des droits humains.
Fait à Ouagadougou, le 19 août 2021
Pour la Commission,
Le Président
Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano