Ce texte pris sur le mur de l’ancien secrétaire de rédaction de Les Éditions Sidwaya, Tabyam Ouedraogo explique le terme « subversion » dans cette réflexion pour permettre aux uns et autres de décrypter l’actualité.
Ce sera pour longtemps, mon dernier post et ce n’est pas de la subversion.
Justement c’est de la subversion que je veux parler. Un ensemble d’actions très efficace pour désormais gagner « une guerre ». On affaiblit un pouvoir et on démoralise ses citoyens en tenant compte des lois et de la psychologie.
Toute chose qui a pour ultime objectif l’effondrement de l’État visé sur lui-même.
La subversion un outil utilisé pour déstabiliser un système et le renverser en le fragilisant de l’intérieur. Cette action très concertée peut être dirigée contre les autorités d’un pays par des organisations clandestines, disposant ou non de l’appui d’une partie de la population.
Selon wikipédia, la subversion (latin subvertere : renverser bouleverser) est un processus d’action sur l’opinion, par lequel les valeurs d’un ordre établi sont contredites ou renversées.
La subversion peut être appliquée dans de nombreux domaines : politique, militaire, social, culturel, artistique, religieux, moral, sexuel. Et tout pays peut en être la cible. Y compris le Burkina Faso. Le terreau y est. Le besoin d’en être les victimes consentantes nous l’avons exprimé également.
Le patriotisme tant célébré seul ne suffit plus à la lutte et à la résistance. Il faut en plus de l’intelligence. Chose inaudible par les temps qui courent. Toute chose que beaucoup déteste dans ce pays. Je veux bien me sacrifier. Certes, d’intelligence je ne peux en témoigner. Mais, j’ai horreur que l’on me prenne pour un mouton. Je n’en suis pas un. Je refuse d’être un con.
Que mes ancêtres me pardonnent et me protègent !
À très bientôt