Si dans notre pays on n’a pas coutume de voir certains gestes, l’acte que vient de poser le ministre en charge de la communication, Ousseni Tamboura est à saluer. Sans complexe, le livre « Se réconcilier ou périr : chronique d’une nation en sursis », l’œuvre de l’auteur Lookman Sawadogo a été remise à tous les ministres du Burkina Faso.
Ce mérite revient au ministre de la communication, Ousseni Tamboura qui l’a voulu ainsi. Il faut bien être décomplexé et avoir l’intelligence fertile pour le faire. Il est souvent rare dans ce pays que les œuvres des Burkinabè soient reconnues et valorisées à certains niveaux.
On feint même de savoir l’existence de quelque chose ou de quelqu’un quand il y a de la valeur à promouvoir. Prenons l’engagement de tirer vers le haut et notre nation sera meilleure car il ne manque pas le potentiel pour essorer.
En effet, l’acte posé par le juriste au poste de ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, est banal, simple mais hautement symbolique et capital. On doute fort qu’un pur professionnel de la communication à ce poste n’en aurait pas été complexé.
Le sujet de la réconciliation nationale est le vaisseau amiral de la première moitié du quinquennat du président Kaboré. Les ministres sont les premiers défenseurs et promoteurs de la politique de réconciliation auprès de la population.
De ce fait l’initiative est donc salutaire à plus d’un titre et devrait permettre aux autorités d’enrichir leur culture sur la question et de renforcer leurs éléments de langage. Ce faisant, l’auteur a remercié tous les ministres et leur a prodigué une petite clé de lecture facile du livre au regard de leurs agendas hyper chargés.
Le livre « Se réconcilier ou périr : chronique d’une nation en sursis » se lit sans pression car il n’y a pas cette crainte de perdre le fil des idées. Il peut se lire du début à la fin et vice-versa, ou chapitre après chapitre. Il n’y a pas une interconnexion des parties du livre. Chaque chapitre est un sujet et une information à part entière.