2 octobre 2024
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Burkina Faso : Les syndicats face aux élections

Pour la coalition syndicale en lutte contre l’extension de l’IUTS sur les primes et indemnités, les élections du 22 novembre 2020 ne vont rien changer à la situation des travailleurs du Burkina Faso.

Lors du meeting de la coalition syndicale le mardi 17 novembre 2020, l’artiste-musicien Almamy KJ avait donné le ton. Pour l’homme aux dreadlocks, les politiciens veulent encore, par ces élections « wiya wiya » (ndlr : de mensonge), nous « mouta mouta ».

Alors que les partis politiques multiplient les actions sur le terrain pour convaincre l’électorat, les syndicats appellent les travailleurs et le peuple à rester vigilants. Le secrétaire général de la F-SYNTER, Souleymane Badiel a appelé les travailleurs « à ne pas se nourrir des illusions sur les élections en cours ».

Lire aussi : Burkina Faso : Le syndicat des Affaires étrangères exige le départ du ministre Alpha Barry

« Les travailleurs doivent se convaincre qu’ils ne peuvent rien attendre de ces élections et par conséquent, demeurer parfaitement lucides quant à l’analyse de leur situation et des mesures à prendre pour défendre leurs acquis et améliorer leurs conditions de vie et de travail. Dans le fond, il n’y aura pas de rupture fondamentale avec le système néolibéral en place. En tout état de cause, l’organisation d’élections ne saurait constituer la panacée aux graves problèmes qui se posent dans un pays sous domination néocoloniale comme le nôtre. L’exemple des différentes élections antérieures au Burkina et les événements récents au Mali et en Côte d’Ivoire, pays voisins nous l’enseignent », détaille Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B.

« l’organisation d’élections ne saurait constituer la panacée aux graves problèmes qui se posent dans un pays sous domination… »

Bassolma Bazié, porte-parole de la coalition syndicale. Meeting du 17 novembre 2020

A l’en croire, les partis politiques de l’opposition comme de la majorité ne cherchent qu’à se faire élire « coûte que coûte ». Selon les syndicalistes, dans cette course « sans principes » au pouvoir, les acteurs politiques se préoccupent peu des attentes des populations.

L’artiste-musicien, Almamy KJ, lors de sa prestation au meeting

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