Ce lundi 3 mai 2021, à Ouagadougou s’est tenu la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Une halte pour faire le bilan de l’année écoulée en terme de liberté de presse, mais aussi définir les perspectives des années à venir. C’était en présence des représentants des organisations professionnelles de presse, des journalistes et les institutions étatiques.
La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse a mobilisé les professionnels de médias ce 3 mai 2021, à Ouagadougou. Un moment pour ceux et celles qui sont engagés dans la liberté de presse de se rencontrer et dresser un bilan des acquis tout en relevant les défis futurs.
Pour Mathias Tankoano, président du conseil supérieur de la communication, le Burkina Faso peut se réjouir de l’avancée de la liberté de presse. Mais, il ne convient pas de dormir sur les lauréats. Selon ses propos, le Burkina Faso a été classé premier pays de la liberté de presse en Afrique francophone, et cinquième au niveau africain. Toutefois, a-t-il relevé que l’insécurité, la crise du Coronavirus et les taxes assujetties aux entreprises de presse, révèlent la fragilité des médias du Burkina Faso.
C’est ainsi qu’il a saisi l’opportunité pour saluer les entreprises de presse, les médias, les journalistes tout en invitant l’État à les soutenir. Pour ce faire, il entend à travers de son institution plaider auprès du parlement pour annuler les contraintes nées des taxes.
Au cours de la célébration de cette journée, les participants ont rendu hommage au professeur Marie-Soleil Frère Minnoungou, journaliste, enseignant-chercheur, et actrice majeure pour le renforcement des capacités des médias burkinabè.
C’est ainsi qu’une affiche à son effigie a été ouverte et des signatures pour lui rendre hommage ont été faites. Le président du CSC, le président de la CENI, Newton Hamed Barry, le professeur Serge Théophile Balima et des patrons de presse ont signé l’affiche en guise d’hommage à Marie-Soleil Frère.