7 septembre 2024
spot_img

F-SYNTER : Le 2e Congrès remobilise la troupe

La Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) a clos le deuxième congrès ordinaire de l’année, ce 26 mars 2022, après trois jours de travaux. Souleymane Badiel, reconduit comme président du nouveau bureau a invité ses camarades à négocier quand c’est bon et à lutter quand c’est nécessaire.

Au bout de trois jours de travaux, ponctués de d’ambiance et cordialité, les syndiqués ont clos les travaux du deuxième congrès ordinaire de l’année, débutés les 24 et 25, le 26 mars, à la bourse du travail. Des moments qui ont connu la participation des autres syndicats, qui sont venus leur témoignage leur reconnaissance dans le combat pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

Souleymane Badiel, SG F-SYNTER, reconduit à la suite de la mise en place du nouveau bureau a invité ses camarades à l’unité. Dressant un regard sur l’actualité sous régionale, Souleymane Badiel a expliqué que l’impérialisme est toujours en action à travers plusieurs pays, notamment le sahel. Selon lui, les attaques terroristes sont une marque de l’impérialisme en action.  « Ici en Afrique de l’ouest, on note les manœuvres de l’impérialisme français qui tente de contrer la pénétration dans sa zone d’influence de nouvelles puissances comme la Chine, la Russie, la Turquie et l’Inde. Pour cela, elle manœuvre à la déstabilisation des pays et présidents comme une force résolument engagée contre le terrorisme. Pendant ce temps, le phénomène persiste et ne s’est jamais aussi bien porté », a relevé Soulemane Badiel.

Souleymane Badiel, SG-F-SYNTER au milieu du nouveau bureau

Au plan social,  dit-il la situation se caractérise par un niveau d’insécurité jamais atteint par le pays. Celle-ci se traduit entre autres par de nombreuses attaques qui on coûté la vie à des milliers de personnes aussi bien civile que militaire, entrainé près de 2 millions de déplacés internes, occasionné la fermeture d’écoles dénombrées à 3683 en fin février 2022, menaçant l’intégrité territoriale, etc. La fréquence des attaques dans la région du Sahel, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et de l’Est a pris l’allure d’un état de siège et placé notre pays dans une guerre civile. Quant au secteur particulier de l’éducation et de la recherche, les congressistes ont relevé qu’il est en crise structurelle et est le terrain d’âpres luttes entre les puissances impérialistes (France, Japon, canada, Etats-Unis, Chine, Angleterre, Arabie Saoudite, Allemagne, Turquie).

Les congressistes

Parlant de la situation nationale, Souleymane Badiel  a laissé entendre que « L’avènement du pouvoir du MPSR, il y a eu un changement dans notre pays, mais il n’y a pas eu une alternative qui aurait pu permettre une véritable rupture avec les politique liberticides aux conséquences énormes contre lesquelles les populations se battent depuis des années. Cela explique les grandes conséquences énormes contre lesquelles les populations se battent depuis des années. Cela explique les grandes mobilisations ayant en ligne de mire l’incurie du pouvoir.  Il apparait alors que la crise révolutionnaire qui secoue le pays depuis des années est loin de connaitre son épilogue. C’est dans un tel contexte qu’intervient le coup d’État du 24 janvier 2022 perpétré par le MPSR sous la houlette du Lieutenant-Colonel Sandaogo Paul Henri Sandaogo »

Almany K-J, chanteur-artiste

Venu prester pour la circonstance, l’artiste du peuple Almany K.J a déclaré que: «Ce ne sont ni les coups d’Etat, ni les votes illusoires qui vont nous sortir d’affaires».

Jacques Paris, syndicaliste français

Venue apporter son assistance à la F-SYNTER, Cécile Kohler, syndicaliste française a expliqué que « « Ça fait 9 ans que les forces françaises et étrangères sont dans la région. Mais, le terrorisme et l’insécurité ne font que s’augmenter. Je comprends la colère de la part de la population, parce que les problèmes ne sont pas réglés. Or, on sait très que l’armée française a des moyens colossaux, techniques, scientifiques et économiques pour pouvoir éradiquer le terrorisme. Les français comprennent que le rejet de la présence des forces militaires étrangères de vos territoires, n’est pas le rejet de la population française, mais un rejet d’une politique d’ingérence ».

Nicole Kohler, syndicaliste française

Pour sa part, Jacques Paris , l’autre syndicaliste français présent au congrès, « la France joue un rôle impérialiste dans la région depuis plusieurs dizaines d’année et les choses se poursuivent et c’est dans ce cadre qu’il faut comprendre l’intervention militaire française ».

spot_img

Derniers Articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Suivez-Nous sur

Publicité partenaire

- Advertisement -spot_img

Publicité partenaire

- Advertisement -spot_img

Publicité partenaire

- Advertisement -spot_img

Publicité

- Advertisement -spot_img

Articles Populaires

Abonnez-vous pour ne manquer aucun de nos nouveaux articles!

NEWSLETTER