15 octobre 2024
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Journalisme d’investigation : Trois jours pour renforcer la capacité des journalistes

La cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) a initié une formation de trois jours, du 25 au 28 Octobre 2021, au profit des journalistes venus du Mali, du Burkina Faso et le Niger. L’objectif est d’outiller les hommes et les femmes des médias sur le journalisme d’investigation et surtout qu’ils veillent à leur sécurité.

«Atelier de formation sur la sécurité du journaliste pendant et après les enquêtes à risque » est la thématique de la formation proposée aux hommes de médias, dont l’ouverture a eu lieu le 25 Octobre 2021, à Ouagadougou.

Ouvrant le bal des interventions, Arnaud Ouédraogo, coordonnateur de la CENOZO, a contextualisé l’atelier en relevant l’importance de l’investigation et la nécessité de suivre les règles. D’où le choix d’un formateur, au regard de la compétence et de l’expérience de celui-ci.

Arnaud Ouédraogo, coordonnateur de la CENOZO ©L’Infoh24

Chargé d’assurer la formation durant les 3 jours, Ibrahim Manzo Diallo, est promoteur du Groupe de Presse Aïr Info & Sahara Fm Agadez ( Niger) et journaliste d’investigation de renom. Il est venu partager son expérience sur les opportunités et les risques du journalisme d’investigation. D’emblée, il a planté le décor en déclarant que  » le journalisme d’investigation demande de chercher plusieurs sources. Il (le journaliste) doit connaitre les faits et cela ne doit souffrir d’aucun doute. Le journaliste doit aller à la recherche de l’information, même au péril de sa vie ».

A ce sujet, il a ajouté, sur son expérience, avoir fait l’objet de menaces à plusieurs occasions, au point qu’il a été emprisonné et battu par des individus dans le cadre de l’exercice de son métier.

Formateur Ibrahim Manzo Diallo Promoteur du Groupe de Presse Aïr Info & Sahara Fm Agadez ©L’Infoh24

La dernière allocution de la cérémonie d’ouverture, fut celle de Boureima Ouédraogo, SG de la CENOZO qui a invité les journalistes à l’assiduité durant ces 3 jours de formation.

Selon ses propos, la crise sécuritaire a fait que plusieurs Etats ont pris des lois pour empêcher les journalistes de faire leur travail. Cependant, pour lui, cela ne doit pas être un motif de découragement, ni d’abandon; mais des raisons

Boureima Ouédraogo, SG du CENOZO ©L’Infoh24

pour le journaliste de relever les défis qui se présentent à lui dans l’exercice de sa profession.

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