L’opposant Oumar Mariko a été convoqué par les autorités après avoir critiqué la junte dirigée par Assimi Goïta et suggéré que l’armée s’était rendue coupable de tueries « inacceptables ».
Un membre de la famille de l’homme politique et un responsable de la sécurité ont déclaré le 4 avril 2022 qu’Oumar Mariko avait reçu une convocation pour se présenter à la gendarmerie ce 5 avril 2022.
Son parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi, à gauche) a par ailleurs affirmé dans un communiqué que des hommes armés étaient allés à son domicile et, ne l’y ayant pas trouvé, « ils ont encerclé son domicile et attendent son arrivée pour procéder à son enlèvement ».
La formation politique a dénoncé « les intimidations et les menaces du pouvoir » et a assuré prendre « l’opinion nationale et internationale à témoin sur les dérives autocratiques du régime de la transition ». Lors d’une réunion publique, Oumar Mariko a laissé entendre que l’armée était venue « assassiner des gens » à Moura, dans le centre du pays.
Source : Jeune Afrique