Ce 27 février 2022, s’est ouverte à Ouagadougou, une session de réflexion et d’actions pour l’épanouissement et le développement intégral de la femme au Burkina Faso. Une initiative du Cabinet Ave Dignité Humaine ( ADH) en vue de mettre en œuvre des actions humanitaires pour le bien-être des personnes déplacés internes. Le thème retenu était : » Intégrité, gratitude et solidarité : Des valeurs à cultiver pour le bien de tous, surtout des personnes vulnérables ».
Les communicateurs étaient entre autres, Martin Zongo, administrateur du Carrefour international du Théâtre de Ouagadougou (CITO), Afi Dédé Koumondji, doctorante en droit international de l’immigration et Clément Kaboré, philosophe et Directeur du Cabinet ADH.
« Culture burkinabè et intégrité dans le service des personnes vulnérables » a été la thématique présentée par Martin Zongo. Pour lui, la culture, c’est les arts, les modes de vie, les loisirs, les traditions, les droits humains, la spiritualité, la musique, le cinéma, etc. Pour les systèmes de valeurs, c’est le répertoire des qualités, des vertus qu’une société protège et transmet. Il pense que chaque société a un système de valeur, qui est enseigné, promu et partagé. Martin Zongo pense qu’une société ne peut vivre, si elle ne se repose pas sur un système de valeur. » Une société pour sa propre survie, son harmonie doit cultiver son propre système de valeur » a-t-il ajouté.
Selon le conférencier » Au Burkina Faso, parlant de la culture, il y a des valeurs qui marquent la société. Il convient cependant de distinguer deux sociétés. il y a la société Voltaïque et la société Burkinabè. Le Voltaïque était connu pour son courage et sa vaillance. La Haute-Volta était connue pour son travail. Les voltaïques étaient connus pour l’hospitalité et la solidarité. Le voltaïque était très serviable. Le voltaïque était reconnu pour sa probité et son honnêteté ».
Cependant, regrette-t-il « Mais aujourd’hui si vous êtes honnêtes, vous n’êtes pas normal. La valeur qui est donnée en partage aujourd’hui, c’est réussir tout de suite, même s’il faut tuer quelqu’un ». Pour conclure sa communication, l’honnêteté est une vertu qui guide selon lui celui qui veut se mettre au service du vulnérable. Il s’agit d’une intégrité rigoureuse, nécessitant de rester ferme quelle que soit la situation.
Parlant, de Solidarité et Développement en Afrique, Afi Dédé Koumondji a expliqué que » la solidarité rend solide. C’est comme le corps humain »; Elle a expliqué la solidarité comme une relation entre personne qui entraine une obligation morale ou d’assistance mutuelle, une définition donnée par le dictionnaire, le Petit Rober. » On est solidaire envers d’autres personnes.
Il y a aussi une assistance mutuelle. Cette solidarité, on l’a dans notre culture, il suffit de l’utiliser pour continuer, comme nous l’a appris nos parents. On a tout cela, il suffit d’aller les chercher; la valeur de la solidarité est vraiment inscrite en nous, nous pouvons manifester que nous sommes porteurs de ces valeurs-là. La solidarité peut nous aider à faire avancer l’autre, pour aider à porter assistance aux personnes déplacés internes » a-t-elle déclaré pour conclure.
