Le président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a effectué, ce mercredi 9 juin 2021, une visite de travail et d’amitié dans au Burkina Faso. Accueilli par son homologue du Burkina Roch Marc Christian Kaboré, le chef de l’Etat ghanéen et sa délégation ont eu une séance de travail au palais présidentiel avec le président du Faso et la partie burkinabè. Les deux chefs d’Etat ce sont par la suite entretenus en tête-à-tête à l’issue duquel ils ont animé un point de presse.
Selon le président Nana Akufo-Addo, cette visite a été une occasion pour exprimer la compassion et la solidarité du peuple ghanéen et de la CEDEAO au Burkina Faso à la suite de l’attaque terroriste qui a fait plus d’une centaine de victimes à Solhan dans la nuit du 4 au 5 juin 2021.
« Je suis là en ma qualité non seulement de voisin du Burkina Faso mais également en ma qualité de président en exercice de la CEDEAO pour témoigner notre solidarité et notre soutien au Burkina Faso dans cette situation difficile » a déclaré le président en exercice de la CEDEAO. Le président Akufo-Addo a rappelé, à cette occasion, la nécessaire conjugaison des efforts pour faire face à l’hydre terroriste. « Il est évident que si nous ne nous mettons pas ensemble, nous n’arriverons pas à éradiquer le terrorisme » a estimé le président ghanéen.
Pour le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, cette visite de compassion et de solidarité, « nous réconforte » dira-t-il. En effet « cette catastrophe qui est la plus grande que nous ayons eue dans notre pays a affecté durement le peuple burkinabè dans sa chair » a déclaré le chef de l’Etat, qui a remercié son homologue du Ghana pour cette marque de solidarité aussi bien du peuple ghanéen, que des peuples de la sous-région et de la CEDEAO. « C’est quelque chose qui nous va droit au cœur, nous en avons besoin » a déclaré le président du Faso.
Face à l’expansion du terrorisme dans la sous-région, « nous devons nous ressaisir, nous devons ensemble travailler à faire en sorte que la victoire que nous devons remporter sur le terrorisme soit une victoire également collective » a soutenu le président du Faso pour qui « personne en dehors de nous-mêmes, les africains ensemble et unis, ne viendra nous sauver dans la lutte contre le terrorisme ».