Depuis l’application de la réforme Licence Master Doctorat(LMD) en 2009-2010, les universités publiques sont plongées dans un cycle de chevauchements des années académiques, auquel se mêlent des conditions sociales d’études en dégradation continue. L’Association Nationale des Etudiants Burkinabè (ANEB), section Université Joseph Ki Zerbo, tire la sonnette d’alarme à travers sa déclaration de rentrée académique 2020-2021.
L’avènement du système Licence Master Doctorat (LMD) dans les universités publiques du Burkina Faso continue de faire des gorges chaudes. En effet, depuis 2009-2010 date d’entrée du LMD à l’université Joseph Ki Zerbo, les difficultés des étudiants qu’elles soient d’ordre académique ou social, se sont accrues.
Pendant que théoriquement l’année académique en cours reste 2020-2021, à l’université Joseph KI Zerbo, des bacheliers de 2014 cherchent à boucler leur Licence. Les blanchiments techniques aux autres mesures des autorités universitaires et ministérielles n’ont pas permis de rattraper les retards dans plusieurs Unités de Formation et de Recherche (UFR).
Alors que les étudiants des universités publiques notamment ceux de UJKZ et de l’Université Thomas Sankara (UTS) pataugent déjà dans des difficultés d’ordre académique, certains devront affronter l’adversité de la question de logement à Ouagadougou par insuffisance de chambres dans les cités universitaires.
A travers une déclaration rendue publique le 12 novembre 2020, l’ANEB tire la sonnette d’alarme et décrit la situation qui prévaut dans les universités publiques notamment UJKZ et UTS.