8 septembre 2024
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Utilisation des réseaux sociaux : Les femmes juristes consolident les connaissances de 30 acteurs de la société civile sur les dispositions du nouveau code pénal

Il s’est tenu du 26 au 29 avril 2022 à Ouagadougou un atelier de formation au profit de 30 acteurs de la société civile (femmes et jeunes) sur les dispositions pertinentes du nouveau code pénal régissant l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux et ses implications au Burkina Faso. Organisée par l’association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF), cet atelier avait pour objectif de renforcer les connaissances des participants pour  une meilleure appropriation et application des textes sur l’utilisation de ces outils.

Donner les rudiments techniques nécessaires à 30 acteurs de la société civile (femmes et jeunes) sur les dispositions pertinentes du nouveau code pénal régissant l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux et ses implications en vue d’une meilleure appropriation et application des textes.

Pour l’association des femmes juristes, il s’est agi au cours de cette formation d’améliorer les connaissances des participants sur l’internet et des réseaux sociaux et ses implications (utilités, bienfaits, danger, impact sur la vie des femmes et des jeunes), les principes, les droits et devoirs en matière d’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux au Burkina. « Le choix de ce thème car nous remarquons qu’à l’ère du numérique, beaucoup de problèmes se posent quant à l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux. »

La présidente de l’association des femmes juriste du Burkina Faso (AFJ/BF) Clarisse Nadembega/Zoungrana@InfoH24

Donc il était important pour nous de former des acteurs qui sont surtout des influenceurs dans leurs structures. Après cette formation, ils vont utiliser les acquis pour impacter d’autres citoyens dans leurs activités quotidiennes en vue de promouvoir l’utilisation responsable de ces plateformes » a indiqué la présidente de l’association des femmes juriste du Burkina Faso (AFJ/BF) Clarisse Nadembega/Zoungrana.

Le nouveau code pénal en ses dispositions relatives à l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux, les procédures et les structures compétentes à saisir en cas de violations de droits en lien avec l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux. Ce sont entre autres les modules dispensés par les formateurs aux participants.

Durant ces trois (03) jours, à travers la méthodologie participative et l’utilisation de techniques interactive d’animation, les 30 stagiaires ont appris les dispositions pertinentes du nouveau code pénal régissant l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux et ses implications. Au regard de la participation active des participants à cette formation et de l’intérêt que les acteurs ont manifesté lors des échanges.

Les organisateurs de cette formation estiment que le message concernant les dispositions pertinentes du nouveau code pénal régissant l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux et ses implications a reçu un écho favorable. En ce qui concerne l’utilisation de ces plateformes « nous remarquons qu’il y a trop de problèmes qui surgissent quant à l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux parce que ceux qui l’utilisent ne connaissent pas non seulement leur droit.

Les participants en séance de travail@InfoH24

Mieux ils ne savent pas aussi que certains comportements sont des infractions et portent atteinte à autrui. Cela peut faire l’objet de poursuites. Voilà pourquoi nous avons décidé de former ces acteurs qui vont relayer leurs connaissances au niveau de leurs structures respectives » soutient-elle. L’utilisation de ces plateformes est encadrée par des textes et pour éviter des problèmes, « il est important de respecter des obligations et les prescriptions légales afin de porter préjudice à autrui » a rappelé  la présidente de l’association des femmes juriste du Burkina Faso (AFJ/BF) Clarisse Nadembega/Zoungrana.

Pour les participants en occurrence Roseline Soma à travers «  cette formation, nous avons appris beaucoup de choses notamment les instruments juridiques en matière d’utilisation d’internet. Que ce soit les lois de ce code pénal. Aussi sur les principes en matière d’utilisation d’internet et sur les droits. Et surtout sur les sanctions lorsqu’on viole le droit dans l’utilisation de ces outils. Il y a en cas de violation des amendes et des peines d’emprisonnement allant d’un an à 10 ans » a-t-elle soutenue.

La participante, Roseline Soma@InfoH24

Quant à Olivier Sawadogo, participant à cette formation initiée par l’association des femmes juristes du Burkina Faso, « elle a permis d’avoir les rudiments pour mieux utiliser l’internet et les réseaux sociaux de manière plus responsables. Avec cette formation nous savons ce que nous pouvons faire sur les réseaux sociaux. Quels sont nos droits et nos limites à ne pas franchir » a-t-il déclaré.   

Cette formation a contribué à consolider nos connaissances supplémentaires surtout sur le plan juridique et social rassurent les participants. Le test permettant d’évaluer les participants a permis de constater que leurs connaissances se sont améliorées grâce à la formation à en croire la présidente de l’association initiatrice de la formation.

Le participant, Olivier Sawadogo@InfoH24

En rappel cette série de formations entre dans le cadre des activités de l’association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) et d’un consortium d’ONG qui ont décidé de mettre en œuvre un projet dénommé : renforcement des bonnes pratiques et des mobilisations citoyennes en faveur de politiques publiques adaptées à la réduction des inégalités au Sahel.

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