A l’appel de l’opposition politique burkinabè, des manifestants ont battu le pavé le samedi 3 juillet 2021, à Ouagadougou pour exprimer leur râle-bol sur la situation sécuritaire que vit le Burkina Faso. Pour Eddie Komboigo, chef de fil de l’Opposition politique c’est un appel pour « plus de sécurité ».
Les manifestants qui ont débuté la marche à la Place de la Nation ont sillonné les artères affectées par les autorités. Selon les statistiques des uns et des autres, ils étaient estimés à des milliers voire des centaines. Les manifestants qui étaient sur les lieux scandaient des slogans : « Libérer le général Diendéré, abats les fonctionnaires corrompus, dites merdes à la France, SOS Madjoari, etc « .
Tout au long de leur parcours, les manifestants ont marché pacifiquement aux cris des sifflets et des chants. Jeunes ; vieux, femmes et hommes et sont donnés rendez-vous pendant, plus d’une heure pour se faire entendre « on veut la paix » disaient certains ; « plus de sécurité pour les civils », répondaient d’autres ». Au cœur des slogans figuraient des appels au soutien aux forces de défense et de sécurité qui sont tombés au front.
Eddie Komboigo, Me Hermann Ouédraogo, plusieurs organisations de la société civile, dont celle de Pascal Zaida ont battu le pavé pour dénoncer, ce qu’Eddie Komboigo a appélé « inertie dans la lutte contre l’insécurité ».
Tous vêtus aux couleurs du pays, les leaders de la manifestation, avec Eddie Komboigo en tête sont montés sur la tribune pour appeler la foule « à rester éveillé contre tout ce qui se passe ». Il par ailleurs dénoncé la corruption, le manque de compétence et le manque de coordination entre les FDS au front.