Le paysage politique burkinabè a enregistré le samedi 31 juillet 2021, la naissance d’un nouveau parti. Une initiative d’universitaires, d’écrivains et d’étudiants, dont David Moyenga et Adama Siguiré. Il s’agit du parti « FASOSIDROUW».
Porté sur les fonds baptismaux ce 31 juillet 2021 à Ouagadougou, « FASOSIDROUW», est désormais prêt à se jeter dans l’arène politique nationale dans l’optique d’incarner une rupture avec le statut quo politique. Cette rupture s’inscrit également dans le contexte mondial de changement selon les explications de David Moyenga, qui ajoute que « le pays est ruiné dans tous ses systèmes économiques, de santé, de logements».
« C’est la rupture que nous prônons».
« Ce pays a besoin d’être construit, à travers une rupture, mais aussi une relève de qualité, pour faire face aux recompositions des systèmes, il s’agit d’éviter de recomposer un modèle qui a échoué pour reproduire un système qui utilise les jeunes pour exister. Si le système actuel va se régénérer, que restera-t-il à ce pays ?, s’interroge David Moyenga. Il invite les jeunes à un sursaut à travers la maîtrise de la science et de la technologie. David Moyenga pense que l’Afrique doit s’inspirer de l’exemple de la Chine qui a accru son développement pour devenir une puissance.
« Nous avons estimé que le Burkina Faso doit s’inscrire dans une ligne de rupture pour une nouvelle citoyenneté politique. Cette rupture doit entraîner le décollage économique. Il faut une rupture de gouvernance, mais aussi de la forme de l’État. Une rupture veut que la fonction de l’État soit orientée vers le développement. Il faut se débarrasser de la coque coloniale. Il faut « rethéoriser » et trouver un contenu, ceci à travers un citoyen qui incarne l’intérêt général. Mais aussi définir les lignes du Burkina dans son rapport avec le monde. Nous voulons nous s’inscrire dans la cause africaine. Nous, notre vision est de défendre la cause africaine, ceci en encourageant les Etats à se mettre ensemble pour la sécurité et le développement endogène» a martelé David Moyenga.
« Nous lançons un appel à tous de réinvestir les champs politiques. Nous demandons aux cadres, aux intellectuels de le faire, sinon nous donnons la place aux gens qui n’ont pas l’essence de la gestion de la cité. » a suggéré David Moyenga.