Dans l’arrondissement 12 de la commune de Ouagadougou au secteur 53, une intervention des koglweogo a failli tourner au scandale. Les faits ont lieu dans une cour dudit quartier après la prière, le vendredi 6 août 2021. C’est l’histoire de deux commerçants. Le commerçant X a contracté un prêt chez Y pour résoudre une affaire. Il y a eu un accord entre eux et le premier nommé X a finalement eu le prêt chez Y. Mais après quelques jours, Y met la pression sur X à venir régler le prêt contracté. Suite à cette discussion, Y fait appel aux Koglweogo de Nagrin pour arrêter X. Et lors des échanges, ils ont tenté d’attacher X pour amener dans leur quartier général. X repousse et se refuse dans une cour.
Les Koglweogo de Nagrin étaient au secteur 53 de Ouagadougou pour arrêter X dans une affaire de crédit. Arriver, ils ont trouvé le nommé X en train de faire ses ablutions pour faire prier. Face à X, ils se présentent comme étant une brigade de recherches et qu’ils veulent l’entendre sur une affaire. X demande de quelle brigade êtes-vous ? Et commencèrent les discussions.
Lorsque le débat devenait houleux. Ils ont tenté d’attacher X pour amener dans leur quartier général. Chose que X refusa en disant ceci. Je n’ai pas refusé de payer la dette et que je n’ai pas contracté la dette avec les koglweogo mais pourquoi voulez-vous m’attacher. Pour mettre fin à cette discussion, X se refusa dans une cour dans le quartier.
C’est ainsi que les koglweogo ont pris en otage la cour et menace même d’escalader le mur de la cour pour rentrer attacher X et l’amener dans leur quartier général. Toujours dans les échanges, ils ont décidé de prendre sa moto pour envoyer dans leur quartier général quoique cette moto fût bouclée. Ils ont utilisé la force pour déboucler la moto avec d’autres clés pour partir dans leur quartier général.
Dans cette situation confuse, X a voulu se rendre au commissariat de Ouaga 2000 afin d’exposer la situation. Chose que les Koglweogo n’ont pas voulu entendre. Ayant eu vent que X veut aller au commissariat de Ouaga 2000, ils ont décidé de poster quelques éléments sur la voie principale qui mène au commissariat de Ouaga 2000 pour intercepter X avant qu’il n’arrive au poste de commissariat.
Pour déjouer ce piège tendu, un des amis de X décide de l’emmener en véhicule au poste. Arriver au commissariat de police de Ouaga 2000, après les explications à l’agent de sécurité, X, à son tour décidé de convoquer Y. Suite à cette convocation, Y demande à X que c’est mieux qu’ils résolvent l’affaire entre eux sans chercher d’autres complications. Mais selon X, il compte user de son droit devant la loi contre cette descente des Koglweogo suite à l’appel de Y. L’affaire est désormais au commissariat de Ouaga 2000.
Cette situation a failli se dégénérer car selon plusieurs jeunes du quartier, s’ils étaient au courant de cette affaire au début, ils n’allaient pas aussi croiser les bras contre cette humiliation contre un de leurs frères. Et selon eux depuis quand les koglweogo ont le droit de régler certaines affaires comme cette affaire de crédit. Une situation qui vient encore interpeller le débordement et les rôles que s’adjugent les koglweogo dans la résolution de certaines affaires. Et cela se passe dans un état régi par des lois. Il est grand temps que l’état prend ses responsabilités et définir clairement le rôle des koglweogo dans la ville de Ouagadougou. Sinon de telles situations peuvent conduire à des situations difficiles à réparer.