21 novembre 2024
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Prise en charge des violences basées sur le genre : L’Association des femmes juristes outille 30 agents de santé

Après la ville de Bobo-Dioulasso, l’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) a mis le cap sur Ouagadougou ce jeudi 12 août 2021. Elle a organisé un atelier de formation au profit de 30 agents de Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), sur les violences basées sur le genre ainsi que la prise en charge des victimes. Cette session de formation de l’AFJ/BF vise à consolider les connaissances des participants sur les concepts et leur prise en charge. Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet conduit par un consortium d’ONG dont l’ONG Equipop et d’autres associations avec le soutien financier de l’Agence Française de développement (AFD) avec pour but le bien-être des femmes.

Renforcer les capacités des agents de santé en matière de violences basées sur le genre et la prise en charge des victimes; tel est l’objectif poursuivi par lAFJ/BF à travers cette formation de trois jours au profit de 30 agents de Centres de santé et de promotion sociale.

Pour cette association, les violences basées sur le genre entrainent des conséquences graves notamment, des traumatismes physiques et psychologiques, l’exposition aux infections sexuellement transmissibles et au VIH/SIDA, les grossesses non désirées, etc. D’où l’importance de d’accompagner certains acteurs clés notamment les agents de santé à mieux cerner les difficultés face au phénomène.

Il s’agira, d’outiller les participantes de compétences afin qu’elles soient en mesure d’initier et conduire des actions à même de réduire ce phénomène au Burkina Faso. 

« Nous voulons renforcer les capacités des agents de santé parce qu’on sait que ces agents sont en contact avec les femmes victimes de violences. Quand une femme est victime de violences physiques ou de viol elle s’oriente souvent vers les centres de santé pour la prise en charge sanitaire. Il est donc important que ces agents soient outillés sur les violences basées sur le genre pour aider ces femmes à résoudre leurs problèmes »; a déclaré la coordinatrice de l’association des femmes juristes du Burkina Faso, Christine Nikiema.

Les participants en discussions ©infoh24

Durant trois jours d’échanges (du 10 au 12 août 2021), les 30 agents des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de la ville de Ouagadougou seront outillés sur des aspects tels que la violence basée sur le genre, les dispositions légales qui répriment les violences faites aux femmes et aux filles et sur la question de la prise en charge de ces femmes et filles victimes.

La formation permettra aux agents des CSPS de raffermir leurs connaissances entre autres sur les techniques d’écoute, de counseling et de médiation, les voies de recours relatives aux VBG (Violences basées sur le genre) et les structures vers lesquelles les femmes victimes de violences pourraient être référées. Pour la coordinatrice, Christine Nikiema, « on doit veiller au bien-être de la femme car une femme qui est épanouie apporte une bonne contribution au développement du pays et à sa famille ».    

Pour ce faire l’association des femmes juristes du Burkina Faso a décidé de s’appuyer sur une méthodologie essentiellement participative. Et dans cette méthode, elle privilégie l’utilisation de techniques interactives d’animation notamment le brainstorming, questions-réponses, exposés illustrés et des travaux de groupes suivis de discussions en plénière.

Suzanne Lalsaga, participante ©infoh24

Selon l’association, la crise sanitaire et économique liée à la Covid-19 a engendré des difficultés de déplacement et d’accès aux services. Ce qui a creusé davantage les vulnérabilités chez les femmes et les filles et met en mal les services essentiels notamment en matière de santé sexuelle et reproductive et des violences liées au genre. « Avec cette formation, nous allons mieux assurer une prise en charge des victimes. A l’association, on dit merci pour cette formation et on lui demande de l’étendre à plusieurs agents de santé car elle est importante dans la lutte contre ce fléau » a indiqué la participante, Suzanne Lalsaga.

La coordinatrice de l’association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF), Christine Nikiema ©infoh24

En rappel cette série de formations entre dans le cadre des activités de l’association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) et d’un consortium d’ONG qui ont décidé de mettre en œuvre un projet dénommé « Droits et santé des femmes au Burkina : Prévenir et réduire les vulnérabilités en contexte de crise et post-crise Covid19 ».

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