La 27e édition du FESPACO connaitra son apothéose le 23 Octobre 2021, avec l’Etalon d’or, la plus haute distinction des festivaliers. Cette récompense sera décernée par un jury international à la tête de laquelle se trouve le producteur mauritanien Abderrahmane Sissako, lauréat du César du meilleur film Timbuktu en 2015.
A Ouagadougou, les amoureux des films s’activent, mais aussi les hommes d’affaires. Mais le fait marquant, ce sont les salles de cinéma, affectées pour la projection des films. Au nombre desquelles figurent la salle du cinéma Neerwaya qui a environ 1 066 places, les salles de projection à ciel ouvert, le petit Méliès du centre culturel français, l’université de Ouagadougou, la salle des sports de Ouagadougou et dans les salles locales. Déjà, les installations ont été faites partout où les projections seront faites.
Les cinéastes qui ont répondu à l’appel jusqu’à l’ouverture du Fespaco sont entre autres la Tanzanie, la Somalie, la Côte d’Ivoire, la Tchad, la Rwanda, la Maroc, la Namibie, la Lesotho, la Tunisie , l’Angola, du Cameroun, du Nigeria , le Togo, le Bénin, et le Sénégal pays d’invité d’honneur.
Sur 1 132 films inscrits, 17 ont été retenus dans la catégorie long-métrage de fiction. Lesdits films concourent au trophée de l’Etalon d’or, qui est l’ultime récompense au FESPACO. Les principaux acteurs et les producteurs-réalisateurs viennent de l’Egypte et du Burkina Faso. Parmi les films qui feront fureurs, on note le documentaire intitulé Thomas Sankara, l’humain, du burkinabé Richard Tiéné. Viennent s’ajouter Vingt-neuf courts-métrages – fiction et documentaires du Burkina Faso et du Sénégal, mais aussi d’autres pays.
Le Fespaco encourage des acteurs du 7e art tous les deux ans à Ouagadougou pendant plusieurs jours, au cours desquels les films rentrent en compétition pour briquer des trophées, dont l’ultime prix est l’Etalon d’or. Ceci, depuis 1969, date de sa création, le FESPACO mobilise à Ouagadougou, des festivaliers amoureux du Cinéma des femmes et des hommes du continent.