Le processus d’opérationnalisation du second Compact du MCA se déroule normalement. Les membres du Comité d’experts pour l’examen et la validation des livrables pré-EIF du Millenium Challenge Account-Burkina Faso II (MCA-Burkina Faso II), ont été installés ce mercredi 27 octobre 2021. Cette installation a été suivie d’une rencontre d’échanges avec une mission MCC/TETRATECH en séjour au Burkina Faso.
C’est le Directeur de cabinet du Premier ministre, Mwin-nog-ti Luc Hien, par ailleurs vice-président du Comité d’Orientation et de Suivi (COS) du Millenium Challenge Account-Burkina Faso II (MCA-Burkina Faso II) qui a, au nom du président dudit COS, Mamady Sanoh, installé les membres du Comité d’experts pour l’examen et la validation des livrables pré-EIF du MCA.
Au nombre de 38, ceux-ci ont pour mission, d’appuyer le MCA-Burkina Faso II dans l’examen et la validation des livrables produits par les firmes de consultants, recrutées dans la phase pré-EIF du MCA-Burkina Faso II. Lors de cette cérémonie, M. Mwin-nog-ti Luc Hien a invité les membres du Comité d’experts pour l’examen et la validation des livrables pré-EIF du MCA-Burkina Faso à donner le meilleur, dans le cadre des missions à eux assignées. Selon lui, la question des livrables, notamment leur examen, est «extrêmement rigoureuse».
«Si le Comité d’experts accuse un jour de retard, cela veut dire qu’on empiète sur l’entrée en vigueur et sur le futur du Compact. Je souhaite que vous soyez au rendez-vous de cette mission, pour qu’on ait du succès dans la mise en œuvre du second Compact», a-t-il soutenu.
Qu’entend-on par livrables ?
A cette question, le Coordonnateur national de l’Unité de coordination de la formulation du second Compact du Burkina Faso (UCF-Burkina), Tambi Samuel Kaboré, a laissé entendre que les livrables constituent l’ensemble des rapports élaborés dans le cadre de la préparation et de la mise en œuvre du second Compact.
«Ce sont des études qui doivent être validées, afin qu’on puisse satisfaire un certain nombre de conditions préalables, nécessaires à l’entrée en vigueur du second Compact. Et pour qu’on y arrive, on a besoin que les rapports des firmes qui vont être recrutées soient appréciés, amendés et validés par la partie nationale, afin qu’on puisse sortir des résultats qui satisfont les conditions préalables», a-t-il expliqué.
En ce qui concerne la rencontre d’échanges avec la mission MCC/TETRATECH en séjour au Burkina Faso, Tambi Samuel Kaboré a déclaré qu’il s’est agi de faire le point de l’état d’avancement du processus de préparation du second Compact et de dresser les perspectives.