22 novembre 2024
spot_img

Lutte contre le terrorisme : Les pistes stratégiques de SOS Terrorisme pour endiguer la guerre

L’association SOS terrorisme a livré à la presse, ce vendredi 10 décembre 2021, sa lecture de la situation sécuritaire. Et pour lutter contre le fléau,  elle a  proposé des pistes stratégiques pour endiguer la guerre asymétrique qui frappe le pays des hommes intègres depuis six ans. De cette panoplie de proposition, il y a entre autres la mise en place d’une stratégie globale de riposte antiterroriste basée sur la vision couplée sur la réflexion stratégique et l’opérationnel.

2000 morts dont 500 membres des forces de défense et de sécurité avec environ 1 million 350 mille déplacés et 2500 écoles fermés privant ainsi à 350 mille élèves d’éducation. Tel est le tableau noir dépeint par l’association SOS terrorisme de la situation sécuritaire au Burkina. Sur le plan militaire, elle a relevé des dysfonctionnements qu’elle qualifie de grave au niveau des forces de défense et de sécurité avec la tragédie de Inata. Pour l’association, « ce dysfonctionnement d’ordre structurel et stratégique doit être vite corrigé pour permettre aux forces de défense et de sécurité d’accomplir leurs missions convenablement » a déclaré le président du SOS Terrorisme Amadou Ardho Dicko.

Présidium de SOS Terrorisme Burkina©infoh24

Les suggestions de SOS Terrorisme Burkina          

En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, SOS terrorisme suggère aux décideurs politiques, la mise en place d’une stratégie globale de riposte anti-terroriste basée sur la vision couplée, la réflexion stratégique et l’opérationnel. Selon SOS terrorisme, la réflexion stratégique consiste à mettre à pied, un comité national permanent de lutte antiterroriste composé des ministres de la défense, de la sécurité, du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, du chef major général des armées et des différents chefs de corps affiliés.

Ce comité aura pour mission de remplacer d’une part chaque corps des forces de défense et de sécurité dans ses fonctions régaliennes d’origine afin d’éviter la confrontation de corps qui fragilise la synergie d’action sur le terrain. D’autre part, il sera chargé de concevoir une politique nationale de lutte antiterroriste. Dans son fonctionnement, le comité travaillera en tandem avec le centre de commandement intégré de lutte antiterroriste qi sera placé sous le commandement d’un chef unique qui rend compte au président du comité de lutte antiterroriste.

Des journaliste à la conférence de presse de SOS Terrorisme Burkina©infoh24

Ces deux pools stratégiques planifieront  les opérations stratégiques et mèneront le traçage des renseignements. Ils seront également chargés d’identifier les ressources humaines et tous les besoins en logistique pour la réussite des opérations sur le terrain. Le comité aura des rencontres hebdomadaires pour faire le point des informations concernant les régions dites sensibles où se mènent les attaques djihadistes. Des communications seront faites pour informer les populations sur la situation dans les zones de guerre. « Ce qui permettra de stopper les rumeurs et les ragots qui démoralisent les troupes et sèment la confusion la confusion dans l’opinion publique » a soutenu le président du SOS Terrorisme Amadou Ardho Dicko.

Le plan Opérationnel de SOS Terrorisme Burkina            

Au plan opérationnel, SOS terrorisme suggère de décréter l’Etat d’urgence nationale pour une durée d’un mois renouvelable en application de la loi 023. De décréter un recrutement massif de jeune de 18 à 30 ans pour renforcer les rangs des forces armées nationales. Ce recrutement va s’opérer sur les 5 ans à venir. Sur le plan de la communication de guerre, elle propose la création au sein des organes d’Etat des émissions susceptibles de relever le moral des troupes.

Et dans les émissions, le comité de lutte antiterroriste va informer sur les grandes orientations de la politique de lutte antiterroriste, les faits de guerre, les réussites pour rassurer les populations de l’engagement de l’état. Aux jeunes, SOS terrorisme leur appelle à ne pas se laisser manipuler par les politiciens et à ne pas céder à la tentation de l’appât du gain facile en se laissant enrôler par les djihadistes.

L’effort de guerre demandé par SOS Terrorisme Burkina  

Pour ce qui est de l’effort de guerre, elle demande à l’exécutif burkinabè, aux présidents d’institutions et aux députés de contribuer à hauteur d’un million chacun en une année. Ce qui permettra de doter aux forces de défense et de sécurité plus de 50 drones dont le prix selon l’association est 36 millions de F CFA. Cet effort sera ouvert à la diaspora et un  compte rendu de ces contributions sera fait chaque mercredi au conseil des ministres.

Le président du SOS Terrorisme Amadou Ardho Dicko©infoh24                         

Pour les chefs coutumiers et des leaders religieux, SOS terrorisme souhait qu’ils sensibilisent les jeunes à se départir de ce fléau en contribuant à briser la chaine de l’enrôlement. « Que les imams dans les grandes mosquées du Burkina prêchent un islam modéré et tolérant. Et qu’ils invitent les jeunes musulmans à se démarquer de cette idéologie salafiste fondamentaliste qui n’est pas de chez nous. C’est dans une telle dynamique fondée sur de nouveaux paradigmes flexibles contextuels, endogènes que nous viendrons à bout du terrorisme » a indiqué le président du SOS Terrorisme Amadou Ardho Dicko.                         

spot_img

Derniers Articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Suivez-Nous sur

Publicité partenaire

- Advertisement -spot_img

Publicité partenaire

- Advertisement -spot_img

Publicité partenaire

- Advertisement -spot_img

Publicité

- Advertisement -spot_img

Articles Populaires

Abonnez-vous pour ne manquer aucun de nos nouveaux articles!

NEWSLETTER