L’union nationale des opérateurs économiques émergents (UNOPE) a animé ce jeudi 20 janvier 2022 à Ouagadougou, un point de presse pour livrer sa lecture sur la situation nationale. Devant la presse, l’union a marqué son opposition contre la marche du 22 janvier 2020 projetée par certains leaders associatifs. Elle a appelé ses membres à se démarquer de toute marche non autorisée par les autorités compétentes du Burkina Faso.
Constituée de jeunes burkinabè qui évoluent dans le privé en tant que patrons de petites et moyennes entreprises, l’union nationale des opérateurs économiques émergents (UNOPE) est montée au créneau ce jeudi 20 janvier 2022 pour interpeller les burkinabè d’éviter de remuer le couteau dans la plaie. Car pour elle certains burkinabè veulent aggraver la douleur des burkinabè qui souffrent déjà de la situation sécuritaire. Les agissements de certains burkinabè à travers les différents mouvements et associations de la société civile risquent d’aggraver la situation.
En effet, ceux prétextent de la situation sécuritaire pour demander la démission du président du Faso comme si la situation est liée à un manque de volonté du chef de l’état ou un manque de dotations financières pour lutter contre le terrorisme ont d’autres objectifs. « Ces personnes veulent tout simplement perturber les activités économiques, déstabiliser les institutions républicaines et remettre en cause les acquis démocratiques chèrement acquis au prix de multiple sacrifice » a martelé le président national de l’union nationale des opérateurs économiques émergents (UNOPE), Honoré Yonli.
Pour l’union, « ces personnes au contraire ne font aucune proposition pour sortir le pays de cette situation comme s’il suffisait que le président du Faso rende le tablier pour que la sécurité revienne au Burkina Faso comme par magie » poursuit le président national de l’UNOPE. Selon l’union, toute porte à croire que certains ont d’autres plans machiavéliques que ceux de lutter contre le terrorisme.
De tel agissement va aggraver la situation dans laquelle se trouvent leurs entreprises durement touchées par cette crise sécuritaire. Face à la situation, l’union condamne les manigances des leaders associatifs et les invite à répondre à l’appel à l’union sacrée du président du Faso car c’est dans l’union et la cohésion entre les fils et filles que le pays arrivera à surmonter cette difficulté.
L’union demande à tous ceux qui sont soucieux de la sauvegarde de la démocratie au Burkina Faso et la stabilité des institutions, particulièrement aux promoteurs de petites et moyennes entreprises à se désolidariser de telles combines. Mieux, elle appelle à tous les burkinabè à garder espoir, faire confiance au Président du Faso démocratiquement réélu en novembre 2020 et à continuer à lui apporter leur soutien dans cette lutte contre les forces du mal.
En ce qui concerne la restriction mobile et l’accès à certains réseaux sociaux, l’union demande au gouvernement à le rétablir car l’internet est aujourd’hui, un outil de travail pour les entreprises surtout les petites entreprises. Elle invite aussi le gouvernement à prêter une oreille attentive aux problèmes que rencontrent les petites et moyennes entreprises dans l’exercice de leurs activités. Une prise en compte de ce secteur leur permettra de contribuer davantage à la résilience de l’économie nationale dans ce contexte actuel de crises sécuritaire et sanitaire.
Pour rappel, l’union nationale des opérateurs économiques émergents (UNOPE) existe il y a de cela sept ans. Elle a mené plusieurs activités notamment des formations, des campagnes de sensibilisation et de mobilisation de ses membres pour plus d’implication dans l’exécution des marchés publics.
