Conformément à son engagement de contribuer au développement du Burkina Faso, le mouvement le guide voudrait se démarquer des autres OSC par des actions concrètes.
En rappel, lors de sa conférence de presse de soutien aux nouvelles autorités tenue le 27 janvier 2022, les membres du mouvement formulaient des recommandations après avoir dépeint les circonstances qui ont motivé les militaires dans cette prise du pouvoir que le peuple a d’ailleurs salué.
Ces recommandations dont une la plus urgente « réussir la cohésion sociale, un impératif pour une paix réelle » n’auront réponses qu’à travers des actions concrètes.
Nous nous déploierons sur le terrain à travers nos trois principaux axes d’intervention que nous jugeons plus participatives, productives, constructives que les marches de soutien organisé par-ci par-là.
Le premier, l’axe psychosocial nous amènera à aller où besoin se fait sentir pour une sensibilisation des masses et plus particulièrement celles jeunes à l’esprit patriotique, de la nécessité de payer le prix du changement, de la refondation pour bâtir » le Burkina nouveau « . La jeunesse doit impérativement adhérer aux idéaux de sauvegarde et de restauration de l’état.
Quittons les discours pour passer à des actions concrètes. Pour David Ouango, la jeunesse est appelée à plus d’engagement ». Il estime que la jeunesse ne doit pas rester en marge dans ce qu’il qualifie de Burkina nouveau. Aux dires de M.Ouango » À cette participation précède un préalable, l’appropriation des valeurs patriotiques, l’amour de la nation, l’union sacrée des fils et filles sans lequel toute lutte vers un changement est voué à l’échec «
Au plan social, le guide sera appelé à œuvrer essentiellement sur la cohésion sociale, la promotion de la paix. Nous irons par des actions de charité aux secours des personnes en situation difficile notamment les personnes déplacées internes. Ces dernières bénéficieront d’aide logistique en vue de leur réinstallation dans leurs zones d’origine. Nos frères déplacés internes méritent toute notre affection et attention pour être réhabilités dans leurs droits de citoyen.
Quant à Elie Kyelem, porte- parole du mouvement, la dernière feuille de route de leur mouvement va s’articuler sur la relance économique. Pour lui, le Burkina Faso connaît une crise économique sans précédent. Il affirme: ‘’ La crise sécuritaire a impacté le monde de l’emploi et les entreprises. Il y a assez de chômeurs dans la rue. Nous voulons soutenir le MPSR en proposant un modèle de relance économique basé sur l’auto- emploi et l’entrepreneuriat. Il est urgent de réduire de façon significative le chômage au Burkina »
Par ces mesures le mouvement le guide entend de façon patriotique contribuer à un Burkina nouveau
Gérard BEOGO