Lors du traditionnel point de presse du conseil des ministres ce mercredi 7 septembre, le ministre de la défense nationale, le général Barthélémy Simporé est revenu sur les circonstances de l’explosion du car qui a coûté la vie à 35 civils.
Au cours du point de presse à la fin du conseil des ministres de ce mercredi 7 septembre, le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, le général Barthélémy Simporé est revenu sur l’incident qui a coûté la vie à 35 civils et fait 37 blessés dans un convoi de ravitaillement escorté par l’armée burkinabè.
Selon le ministre, le 14 ème régiment d’infanterie commando (RIC) de Djibo dans le cadre de ses séries de convois sécurisés était le chef de file de l’escorte.
L’unité a quitté la ville de Djibo le dimanche 6 septembre aux alentours de 8h. Autour de 12h, l’unité a identifié et détruit un engin explosif improvisé avant de continuer son chemin. Mais juste deux heures après, l’incident va se produire.
« A 14 heures, à la hauteur du village de Mentao, un des véhicules du convoi a explosé sur une mine improvisée » relate le ministre.
Juste après l’explosion, les unités déployées ont tout de suite pris position pour sécuriser la zone et permettre la prise en charge des victimes.
« Des unités de l’armée de l’air burkinabè et de la force Barkhane se sont aussitôt déployées en dépit d’une météo défavorable pour évacuer les blessés sur les hôpitaux » explique le ministre de la défense nationale.
Le bilan fait cas de 35 civils composés de femmes et d’enfants déclarés morts et 37 blessés graves enregistrés.
Selon le ministre, sur place au niveau de l’incident, les unités militaires ont assisté les populations à identifier les corps et procéder à leur inhumation. Ainsi, après avoir réussi à réaménager le pont, selon le général Barthelemy Simporé, le convoi a pu poursuivre sa route sur Ouagadougou.