Depuis la validation des mandats des députés et l’élection du président de l’Assemblée nationale pour la 8è législature, les partis politiques se mobilisent pour la création des groupes parlementaires. L’un des premiers groupes est connu. La Rédaction de InfoH24 a reçu une déclaration de neuf partis politiques qui s’engagent à former un groupe parlementaire.
Ils sont au nombre de neuf. Il s’agit de l’Union pour la renaissance parti sankariste (UNIR/PS), de la Convention nationale pour le progrès (CNP), du Parti pour le développement et le changement (PDC), du Rassemblement patriotique pour l’intégrité (RPI), de la Convergence pour le progrès et la solidarité-Génération 3 (CPS-G3), du Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS), des Progressistes unis pour le renouveau (PUR), du Mouvement pour le Burkina du Futur (MBF) et de l’Alliance Panafricaine pour la Refondation-Tilgré (APR-Tilgré).
Avec ces neuf partis, le groupe parlementaire se retrouvera avec 21 députés.
Dans la déclaration datée du 29 décembre 2020, les partis signataires disent être « conscients que la constitution d’un groupe parlementaire permet de participer avec efficacité à l’activité parlementaire et de renforcer l’unité d’action de la majorité parlementaire au cours de la 8ème législature ».
En clair, ils s’engagent à travailler au sein de la majorité parlementaire et « assureront ainsi le succès de la mise en œuvre du programme du chef de l’Etat » Roch Marc Christian Kaboré.
Lire aussi : Burkina Faso : L’ambiance de la réélection de Bala Sakandé au perchoir de la 8è législature
Ils soulignent également qu’un règlement intérieur viendra préciser les modalités de création et de fonctionnement du groupe parlementaire.
En rappel, à l’issue du double scrutin présidentiel et législatif du 22 novembre 2020, le Président Roch Marc Christian Kaboré a été élu au premier tour avec 57,74% des voix, sur la base de son programme « Ensemble et en mouvement avec le peuple, réformer l’Etat, l’administration publique pour garantir la sécurité, la stabilité et renforcer la résilience économique du Burkina Faso ».