Le ministre de la communication et des relations avec le parlement, Ousséni Tamboura a effectué une visite ce vendredi 15 janvier 2021, aux patrons de la presse privée à Ouagadougou. C’était au centre de presse Norbert Zongo. Pour le ministre de la communication, Ousséni Tamboura, cette rencontre avec la société des éditeurs de la presse privée (SEP) vise à cerner les difficultés du secteur. Ce qui va lui permettre d’apporter des solutions pour accompagner les acteurs du domaine.
Installé dans ses fonctions le 14 janvier 2021, le ministre de la communication et des relations avec le parlement, Ousséni Tamboura a décidé pour sa première sortie de rendre au Centre de presse Norbert Zongo pour rencontrer la société des éditeurs de la presse privée (SEP). Après les échanges, le président de la SEP, Boureima Ouédraogo revient sur la substance de cette rencontre.
Pour le président de la SEP, « le ministre est venu nous rencontrer pour s’enquérir des difficultés que nous rencontrons et ce que nous pouvons lui faire comme suggestions et propositions. A cet effet, nous avons fait le tour des préoccupations qui sont les nôtres. Notamment les préoccupations des entreprises de presse écrite privée et aussi la presse en ligne. Nous avons égrené un certain nombre de préoccupations allant de l’impression à la distribution parce qu’au Burkina Faso la plupart des journaux n’ont pas d’imprimerie à la hauteur des défis ».
Ensuite, il y a eu la question de la fiscalité applicable aux entreprises de presse de façon générale parce que « nous sommes des entreprises qui ont des missions de services publics alors que sur le plan fiscal nous sommes traités au même pied que n’importe qu’elle autre entreprise. Nous avons abordé la question avec le ministre en estimant qu’il était temps qu’on engage une réflexion à ce niveau-là ».
En dernier point, « nous avons abordé les difficultés que rencontrent les entreprises de presse suite à la pandémie du covid-19. Vous savez que la fragilité économique engendrée par la pandémie touche énormément les entreprises de façon générale et aussi les entreprises de presse privée. On a demandé au ministre qu’il essaie de voir au niveau du gouvernement quel type d’appui spécifique, il peut apporter pour leur permettre d’amortir un peu le choc lié spécifiquement à cette situation précaire dans laquelle se trouve la presse actuellement ».
Selon le président de la SEP, le ministre a estimé avoir entendu et travaillera pour voir dans quelle mesure, il pourra essayer d’accompagner les acteurs avec des solutions. Il a tenu à souligner qu’il vient d’arriver et ne dispose pas de réponse à toutes les préoccupations. Mais il veut néanmoins comprendre et voir ce qu’il peut apporter comme solution. Quant aux patrons de presse, le ministre a précisé qu’« il ne pourra pas tout résoudre mais fera de son mieux pour résoudre ce qui est possible à résoudre ».
« Le ministre n’a rien promis car il est venu nous écouter. Et profitant de cette aubaine, les patrons de presse ont soumis des difficultés et attendent des solutions. Nous espérons qu’il va prendre en charge ces questions. Et surtout qu’il engage les discussions au niveau qu’il faut pour que des solutions soient trouvées » a ajouté le président de la SEP, Boureima Ouédraogo.
Dans tous les cas nous pensons que « le ministre s’est déjà montré plus ou moins attentif à nos préoccupations et c’est déjà la première fois que nous voyons un ministre de la communication qui est nommé et qui vient nous rencontrer pour comprendre les difficultés. Généralement, c’est bien après qu’on essaie de rencontrer les acteurs mais lui ses premiers pas sont vers les acteurs pour dire qu’il veut commencer son action à partir d’un certains nombres d’informations sur la manière et comment fonctionnent les entreprises de presse.
En plus des patrons de presse, le ministre devra rencontrer les organisations des professionnelles des médias c’est-à-dire les travailleurs afin d’avoir une vue globale des difficultés qui minent le secteur.
O.I.