Le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) en collaboration avec ses partenaires a organisé ce mardi 23 mars 2021 à Ouagadougou, un atelier de réflexion sur la stratégie accélérée d’éducation en situation d’urgence. Le but de cette rencontre entre les acteurs des associations de développement vise à contribuer à l’opérationnalisation de la stratégie de l’éducation accélérée en situation d’urgence au Burkina Faso. A la fin de ce partage d’expériences, une solution sera proposée pour améliorer la stratégie de mise en œuvre de .
Présenter la stratégie aux différents acteurs de l’éducation, échanger les expériences sur sa mise en œuvre par les ONG et l’État et proposer des solutions en vue de l’améliorer, Ce sont entre autres les objectifs poursuivis par le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) en organisant cette rencontre. Il s’agira de présenter aux participants à travers des communications, la stratégie de l’éducation accélérée en situation d’urgence.
Cette rencontre s’inscrit en droite ligne des nouvelles orientations du pays en matière d’éducation notamment la stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence 2019-2024. Elle permettra aussi aux acteurs d’apporter un regard critique sur la mise en œuvre de la stratégie, notamment les forces et les insuffisances pour des recommandations pour améliorer le système.
Au Burkina, l’éducation subit de graves crises. Par exemple, la crise sécuritaire est identifiée comme une menace réelle ainsi que la maladie à coronavirus. Pour les acteurs de développement, l’éducation demeure l’un des secteurs les plus éprouvés par ses crises sécuritaire et sanitaire. Pour preuve, plusieurs établissements sont fermés à cause des menaces. Face à cette situation, il est important d’agir pour éviter de priver des millions d’enfants, du droit à l’éducation.
D’où cette nécessité pour les associations de développement de trouver des voies et moyens pour permettre aux enfants de toujours bénéficier de ce droit à l’éducation à travers l’opérationnalisation de la stratégie de l’éducation accélérée en situation d’urgence. « On a décidé de se retrouver dans un cadre de partage d’expérience et surtout pour regarder de plus près la stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence. Permettre aux ONG de porter un regard critique sur la stratégie, d’analyser les forces et les faiblesses et de proposer des pistes de solutions » a souligné la présidente du conseil d’administration du SPONG, Mavalow Christelle Kalhoule.
Dans la seconde phase de cette rencontre, les associations de développement et les acteurs vont échanger autour des expériences sur la mise en œuvre de cette stratégie accélérée en s’inspirant des exemples qui correspondent à la situation du Burkina Faso avec environ 2369 établissements fermés. Une situation qui interpelle à plus d’un titre et nécessite une conjugaison des efforts pour suivre l’offre éducative en situation d’urgence.
Certes des efforts sont faits, à en croire le SPONG. Mais il est important de continuer à soutenir le gouvernement pour rendre pérenne l’offre éducative. « Cette rencontre est une aubaine pour des associations de développement de présenter leurs innovations sur le terrain. Ce qui va servir à d’autres qui œuvrent dans le domaine. En plus nous allons faire des recommandations à l’endroit du gouvernement pour améliorer la stratégie » a déclaré la présidente du conseil d’administration du SPONG, Mavalow Christelle Kalhoule.
Au terme des échanges, les ONG et les associations de développement vont proposer des pistes de solutions en vue d’améliorer le déroulement de la stratégie dans le cas du Burkina Faso. Pour la présidente du conseil d’administration du SPONG, Mavalow Christelle Kalhoule, il faut que la question de l’éducation soit revue pour améliorer le système dans son ensemble car l’avenir du pays en dépend. Sur le défi à relever au niveau de l’éducation, le SPONG réitère son engagement à accompagner tous les acteurs afin que le droit à l’éducation soit plus qu’une réalité au Burkina.