Pour la première fois, depuis son installation en tant que chef de file de l’opposition politique, Eddie Komboigo était face aux médias ce mardi 4 Mai 2021, à son siège. Au menu des échanges, la grève des élèves, la situation politique nationale, la vétusté des salles scolaires et la situation sécuritaire.
Eddie Komboigo himself était devant les médias, en sa qualité du chef de file de l’opposition politique burkinabè. Une première sortie médiatique, en termes de conférence de presse depuis son installation.
Au cœur des échanges “porter à la connaissance de l’opinion publique “ sa lecture de l’évolution de la situation nationale. Une sortie qui n’est pas du tout anodine, en ce sens qu’il s’est saisi du dossier des élèves en grève et la situation de vétusté des établissements scolaires.
Mais aussi des conditions de travail dans les hôpitaux du pays. Selon ses analyses “ les hôpitaux sont sous équipés, mal organisés alors que les marchés sont estimés à des milliards”. selon lui, qui vient mettre à mal les conditions de vie difficile des populations déjà victimes de la crise du coronavirus, qui a fragilisé le tissu économique, conduisant à la “ fermeture des entreprises et augmentation des chômeurs ». Il a entre autres dénoncé la fermeture des frontières qui piétinent l’économie.
Eddie Komboigo pense que les grèves de la région de l’Est sont justifiées, y compris celles des élèves qui sont en droit de réclamer justice. Pour lui, les réformes de l’éducation menacent l’année scolaire, alors que le gouvernement durcit le ton. Il a également tendu sa main pour saluer les employés de la mairie qui ont réclamé leurs droits.
Pour éviter ces radicalisations, Eddie Komboigo demande au gouvernement d’écouter le peuple, car “ le climat social se détériore”. Face à l’insécurité grandissante , Eddie Komboigo demande au gouvernement de tout faire pour assurer l’intégrité sociale du pays.