Le journal Le Reporter dans sa parution du 02 décembre 2020 affiche à la Une, « Affaire charbon fin d’Essakane : Attention ça ne sent pas bon ». Les confrères expliquent que des pressions seraient faites afin que le rapport de contre-expertise prenne une autre couleur. L’un des experts présents à la réunion de ce 02 décembre entre les parties au procès n’y croit. « Moi particulièrement, je n’ai pas reçu de pression » a-t-il laissé entendre.
L’un des deux experts, Joël Ilboudo a été informé. Il l’a lu dans la presse : des pressions en cours dans le traitement des dossiers. Interrogé, il nie.Pour lui, il n’y a aucune pression et il aurait même été surpris par l’information. « Nous avons entendu dans la presse qu’il y a une pression. Moi particulièrement je n’ai pas reçu de pression. Je n’ai pas de nouvelle d’une pression quelconque par rapport à l’expertise. » Tels sont les propos de l’un des experts, Joël Ilboudo à l’issue de la rencontre entre les parties au procès.
Selon les confrères du journal Le Reporter, il y aurait des pressions sur des acteurs impliqués dans le dossier du charbon fin. Le journal ajoute que plusieurs millions de FCFA sont en jeu dans cette grosse affaire. Sans citer des noms, le journal ajoute que les interrogations sont nombreuses quant au fait que le rapport d’expertise traine à être rendu public, plus de trois mois (ndlr : délai de la contre-expertise) après.
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Cependant, Joël Ilboudo a déclaré que des difficultés dans l’activité s’il y en a, elles sont liées au nombre important d’échantillons qu’il fallait dégager. Le juge ayant constaté le peu de temps aurait pris une ordonnance pour rallonger les délais de trois autres mois. Il reconnait que la fin de la contre-expertise dépendra du temps que mettra le laboratoire français pour les caractérisations. C’est d’ailleurs dans cette optique, précise l’expert Joël Ilboudo, que le second expert s’est déjà rendu en France afin de préparer l’arrivée des échantillons.