Le Premier ministre Christophe Dabiré a ouvert, ce mercredi 4 août 2021 à Ouagadougou, les travaux de l’atelier de validation du document de base des assises nationales de l’Éducation. Ainsi pendant trois jours, ce comité technique fort de 200 membres et composé de plusieurs sensibilités va examiner, amender et valider les documents. Ce document de base définitif servira de canevas pour les échanges d’assises nationales de l’éducation au Burkina.
Relever les défis auxquels le système éducatif burkinabè est confronté. Tel est la mission de ce comité technique national pour les trois jours de conclave. Il s’agira pour ce comité durant les travaux de résoudre les équations de la révolution démographique, l’inadéquation entre les offres de formation et les besoins du monde de l’emploi, la difficulté de mobiliser des ressources pour investir dans l’éducation, des politiques et programmes sectoriels qui peinent à concilier les réalités culturelles et sociales du pays etc.
Cette rencontre permettra aux experts de mettre en scelle la feuille de route pour les assises. D’où cette nécessité de fédérer les énergies pour relever les grands défis à en croire le chef de département de l’éducation. « On a souhaité que l’élaboration de ce document soit participative de manière à ce qu’on est un document bien élaboré qui va favoriser des prises de décisions assez fortes » a indiqué le ministre de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro.
Pour certains observateurs du secteur, le système éducatif traverse des moments difficiles et il convient d’apporter des réponses efficaces en développant des initiatives novatrices pour un véritable développement du capital humain de notre pays. Et selon le Premier ministre, Christophe Dabiré, cette rencontre est une aubaine pour « notre pays de fonder un pacte national pour une éducation de qualité ».
C’est dans cette dynamique que la communauté des éducateurs a été invitée à marquer une halte pour faire le diagnostic des actions menées jusqu’à présent, évaluer leur impact sur le système éducatif mais aussi réfléchir aux correctifs nécessaires afin de poser les fondements d’un renouveau conforme aux aspirations légitimes du peuple. Et face à l’ampleur de la situation, il est important d’apporter des solutions idoines et urgentes.
Et dans le souci d’éviter, les manquements du passé, tous les acteurs concernés sont invités à apporter leurs contributions. L’éducation étant une préoccupation de tous, il est nécessaire de sceller autour d’elle, un pacte national, en vue de la réussite de la mise en œuvre des propositions. « Dans l’intérêt de la construction de notre État-nation qui se veut uni et solidaire, je vous recommande de saisir cette opportunité unique pour travailler à minimiser vos divergences, au mieux à les dissiper, en vue d’aboutir à une convergence des vues sur ce document » a déclaré le Premier ministre, Christophe Dabiré.
La fin des travaux de ce comité permettra d’obtenir le document final pour les assises nationales de l’éducation nationale.