Selon un communiqué de la banque africaine de développement (BAD), l’entreprise kenyane Global Interjapan est exclue de la liste des entreprises pouvant postuler aux activités de la banque du fait de pratiques frauduleuses qui ont été découvertes.
Le communiqué a été rendu public par le département de la communication et des relations extérieures de la BAD à la date du 16 février 2021.
Il ressort que selon les termes que le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) annonce « l’exclusion pour 36 mois de Global Interjapan (Kenya) Limited avec effet au 24 août 2020 ». En effet, l’entreprise Global Interjapan (Kenya) Limited est une société de génie civil enregistrée au Kenya a été épinglée pour des pratiques contradictoires avec les règles de la Banque.
Toujours selon les responsables de la Banque, « une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque a révélé que l’entreprise Global Interjapan (Kenya) Limited s’était livrée à des pratiques frauduleuses lors d’un appel d’offres du Projet d’irrigation à petite échelle et de valeur ajoutée cofinancé par la Banque au Kenya »; d’où son exclusion.
En conséquence, « l’exclusion rend Global Interjapan (Kenya) Limited et ses affiliés inéligibles à participer à des projets financés par le Groupe de la Banque pendant la période d’exclusion. En outre, l’exclusion peut faire l’objet d’une exclusion croisée par d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale ».
Après l’expiration du délai d’exclusion qui est de 36 mois, l’entreprise « pourrait à nouveau être éligible à participer aux projets financés par le Groupe de la Banque sous réserve de la mise en œuvre d’un programme de conformité à l’intégrité qui soit conforme aux directives de la Banque ».
En rappel, le projet d’irrigation à petite échelle et de valeur ajoutée visait à réduire la pauvreté en améliorant la productivité agricole, les revenus et la sécurité alimentaire des habitants de 11 localités au Kenya et a été cofinancé par la Banque africaine de développement, une entité du Groupe de la Banque africaine de développement