Après l’expiration du PNDES en fin 2020, le gouvernement burkinabè veut reconduire un nouveau plan national de développement 2021-2025. Le projet de ce nouveau référentiel national de développement a été soumis à l’appréciation des acteurs socio-politiques à travers des assises nationales. Le lancement de ces rencontres nationales a eu lieu ce mardi 25 mai 2021 sous la présidence du Premier Ministre Christophe Dabiré.
Durant deux jours (25 et 26 mai 2021), les acteurs pluridisciplinaires notamment politiques, économiques, les représentants des organisations de la société civile, des organisations non gouvernementales et les partenaires techniques et financiers vont se pencher sur le nouveau référentiel national de développement 2021-2025. Ce référentiel national sera le nouveau gouvernail des actions de l’exécutif burkinabè durant les cinq prochaines années. A travers un dialogue interactif, le projet sera passé en revue et des amendements et contributions seront apportés avant l’adoption définitive.
Le projet du nouveau référentiel national de développement (RND 2021-2025) est fondé sur quatre axes stratégiques. Il s’agit d’abord de la consolidation de la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix. Ensuite il y a l’approfondissement des réformes institutionnelles et la modernisation l’administration publique. Il y a également la consolidation du développement humain durable et la solidarité et enfin la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois.
Pour le Premier Ministre Christophe Dabiré, ce nouveau référentiel national de développement s’inspirera des réalisations et des leçons des politiques précédemment mises en œuvre notamment le PNDES. Il s’agit notamment de prendre en compte de nouveaux défis comme la crise sécuritaire et les facteurs de résilience y relatifs, l’effritement de la cohésion sociale, le vivre ensemble, la réconciliation nationale, la nécessité de s’adapter pour prévenir et prendre en charge efficacement le Covid19 et les autres pandémies, la nécessité de rebondir sur le plan économique, etc.
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En plus de ces nouveaux challenges, le défi de la consolidation du développement du capital humain, le défi de l’amélioration de la gouvernance et enfin le défi de l’approfondissement de la transformation de l’économie nationale sont entre autres préoccupations dressées par le chef du gouvernement burkinabè.
Christophe Dabiré se dit confiant quant à la concrétisation des objectifs si le plan d’action est respecté. « Si les politiques publiques sont bien conduites à travers ces axes, je suis convaincu que nous parviendrons à concrétiser l’objectif global fixé qui est de rétablir la sécurité et la paix, de renforcer la résilience de la nation et de transformer en profondeur, l’économie burkinabè afin de générer une croissance forte, inclusive et durable», a-t-il déclaré.