La première session ordinaire de l’année 2022 du conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du département en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a débuté ce mardi 31 mai 2022 à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. La lutte contre l’enrôlement des étudiants dans les groupes armés terroristes était au cœur de ces échanges entre les acteurs de l’enseignement supérieur.
Les acteurs du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation sont conclave pour la résolution des problèmes d’éducation, de formation et de recherche de ce département ministériel. C’est à l’occasion de la première session ordinaire de l’année 2022 du conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) tenu ce mardi 31 mai 2022. Un cadre de dialogue et de gouvernance où les questions d’administration, de gestion et de d’évaluation sont discutées de façon participative par les acteurs de premier plan et les partenaires du ministère.
Frappé depuis quelques années par les attaques terroristes, le Burkina Faso peine toujours à résorber le problème qui continue de faire des milliers de victimes civiles et militaires et plus de 2 millions de déplacés internes. Tombés dans le piège de l’appât du gain facile, de nombreux jeunes parmi lesquels des étudiants, se sont enrôlés dans ces groupes armés terroristes. Pour endiguer ce problème, le département dirigé par le Pr Frédéric Ouattara en a fait son cheval de bataille.
Fort de ce constat, le présent CASEM a décidé de réfléchir sur le thème : « Faire des institutions d’enseignement supérieur et de recherche, des canaux de prévention de la jeunesse estudiantine contre l’enrôlement à l’extrémisme violent et à la radicalisation au Burkina Faso ».
Pour le Pr Frédéric Ouattara, ministre en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, il s’agit d’inviter les acteurs du développement de l’enseignement supérieur à proposer des solutions endogènes pertinentes susceptibles de prévenir les comportements violents des étudiants, en les détournant des groupes extrémistes et de la radicalisation. Il s’agit aussi de réduire ou d’immuniser la jeunesse estudiantine contre les pensées radicales dans le cadre actuel de l’enseignement supérieur au Burkina Faso.
Ces propositions ou suggestions seraient à même de prévenir les causes sous-jacentes de l’extrémisme violent et de la radicalisation et favoriser par conséquent, le renforcement de l’intégration entre la jeunesse estudiantine et la tolérance en milieu universitaire selon Frédéric Ouattara.