Burkina Faso : Zeph réexplique le retrait de sa plainte contre Simon

Au cours de la conférence de presse du ministre en charge de la réconciliation pour dévoiler sa feuille de route ce 4 mars 2021, Zéphirin Diabré est revenu sur les raisons du retrait de sa plainte contre Simon Compaoré.

L’on se souvient, quelques jours après sa nomination en tant que ministre de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, à travers une déclaration affirmait qu’entre lui et Simon Compaoré, président du MPP, il n’existe plus d’affaire pendante en justice.

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Au moment de dévoiler sa feuille de route en tant que ministre, Zéphirin Diabré a été interpellé par les journalistes. Il s’est à nouveau expliqué.

« Le retrait de ma plainte est une décision individuelle. Et la relation politique entre la famille politique de Simon (ndlr : Compaoré) et moi a évolué. Nous étions dans une situation d’opposition et aujourd’hui nous sommes dans la même majorité. Il est donc bon pour moi de ne pas avoir un rapport envenimé avec quelqu’un sur cette base-là. »

Le ministre d’Etat a poursuivi en déclarant, « ce que j’ai fait est un acte individuel. Ça n’enlève en rien et ça n’entache en rien le pouvoir de la justice de continuer si elle veut. Mais j’ai décidé de retirer ma plainte et j’ai quand même le droit ».

Le jour où Zéphirin Diabré a déposé sa plainte contre Simon Compaoré pour port illégal d’arme ©Burkina24

Après tout dira-t-il, « c’est quand même ma bagarre. Si je suis en bagarre avec quelqu’un et qu’après je change d’avis. Est-ce que j’ai besoin de justifier mais si la justice estime qu’au plan pénal, le dossier doit continuer ce n’est plus mon affaire ».

En rappel, c’est en décembre 2017 que l’ancien chef de file de l’Opposition politique au Burkina Faso, Zéphirin Diabré avait porté plainte contre le ministre de la Sécurité de l’époque Simon Compaoré pour port illégal d’arme. Simon Compaoré, le ministre d’alors s’était rendu au domicile d’un député avec une kalachnikov pour lui porter secours et assurance, lui qui se sentait menacé par des militants. L’affaire avait défrayé la chronique.

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