Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères et de l’Europe, a été reçu ce 11 juin 2021, à la présidence du Faso. Au cœur de la rencontre, la lutte contre le terrorisme et la coopération sécuritaire dans le Sahel? ainsi qu’ « Une démarche de condoléance et de sympathie », a expliqué le ministre des Affaires étrangère et de l’Europe de la France.
Je suis venu saluer le président Kaboré, suite à l’évènement de Solhan » a expliqué Le Drian au sorti de l’audience à la presse tout en précisant que sa visite au Burkina Faso « n’était pas prévu ». Mais étant venu « à Abidjan dans le cadre d’inauguration d’une académie de lutte contre le terrorisme », j’ai profité venir exprimer, « notre volonté d’agir ensemble contre le poison, qui est le terrorisme. Ma démarche est une démarche de condoléance et de sympathie ».
Expliquant le nouvel agenda de la présence française au Sahel, Le Drian a laissé entendre : « Il n’y a pas de nouveautés en dehors des quatre axes connus ; ce sont les mêmes priorités évoquées à Pau et au sommet de Ndjamena ». Selon ses explications, il s’agit « notamment de poursuivre la lutte contre le terrorisme, même si le modèle de barkhane n’est plus adapté, cela n’empêche pas de poursuivre notre lutte contre le terrorisme ; le renforcement des forces du G5-sahel, le sursaut politique pour reconquérir les territoires libérés , c’est la responsabilités des états concernés, et le quatrième point c’est la poursuite du développement du sahel et tout cela a été évoqué à Pau »
Pour Le Drian, en répondant à la préoccupation d’un journaliste sur à l’ouverture d’une base militaire au Burkina, il dira « il n’y a pas d’intention d’installer une base spécifique au Burkina, mais il y a une volonté commune avec le Burkina de relever les défis sécuritaires, donc de combattre avec les forces du G5-Sahel le terrorisme, c’est pour cela que la France est là. Nous savons que depuis longtemps, qu’il faut changer le dispositif de barkhane, d’une part renforcer les armées de G5 Sahel, mais aussi renforcer la collaboration avec la MINUSMA et les armées européennes, et d’autres avec la forces Takuba », tout en concluant que « Ce n’est pas la fin de l’engagement de la France.