Le cadre de dialogue structuré national 2021 pour la mobilisation des ressources pour le fonds vert climat a débuté ce mardi à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Siméon Sawadogo, représentant le premier ministre Christophe Dabiré.
La troisième session du cadre de dialogue structuré national sur le fonds vert climat a ouvert ses portes ce mardi 14 septembre 2021. Elle se veut être la conséquence des recommandations faites à l’issue de la première session tenue en 2019 et les efforts déployés après la tenue de la deuxième session dudit dialogue en 2020. Il s’agit, en effet, de coordonner les efforts nationaux afin de disponibiliser les ressources sur le fonds vert climat et réduire les conséquences néfastes du changement climatique. Ce sont entre autres la récurrence des inondations, la perturbation de l’équilibre des écosystèmes, la rareté des ressources, l’augmentation des crises alimentaires, le réchauffement de la planète, etc.
Ces actions concertées qui répondent à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques permettront de financer les projets et programmes afin de réduire les émissions des gaz à effets de serre et renforcer la résilience des communautés. Le thème de cette 3e session est « Financements du fonds verts vert pour le climat : quelle synergie d’actions pour une mobilisation plus accrue des ressources au profit du Burkina Faso ». Durant trois jours, les acteurs gouvernementaux, du privé et les partenaires techniques et financiers seront donc à la même table pour trouver des voies et moyens pour financer les projets et programmes sur le climat.
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Le premier ministre dans son discours d’ouverture prononcé par le ministre de l’environnement Siméon Sawadogo, a reconnu que les couches les plus vulnérables à savoir les femmes, les jeunes et les anciens sont les plus touchés par les effets du changement climatique car leurs moyens d’existence sont étroitement liés à l’exploitation des ressources naturelles. Une situation qui connaitra une augmentation dans toutes les régions du monde au cours des prochaines décennies selon le rapport des experts internationaux. D’où la nécessité d’organiser ces sessions de rencontre afin d’harmoniser les points de vue des différents acteurs concernés et apporter des solutions adéquates à ces problèmes.
Le premier ministre Christophe Dabiré a rassuré que son gouvernement s’engagera à mobiliser la finance climat à travers l’adoption du PNDES 2 2021-2025 pour faire face aux risques inhérentes des changements climatiques. « En effet, faire face aux changements climatiques requiert des financements énormes et cela ne saurait être possible sans une réelle synergie entre les acteurs gouvernementaux, les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers. Ce cadre de dialogue structuré national constitue donc cette plateforme nationale pour renforcer cette synergie d’actions entre les parties prenantes dans la perspective d’une mobilisation plus importante des financements climatiques en général et du fonds vert pour le climat en particulier », pouvait-t-on lire dans le discours d’ouverture.
Pour Siméon Sawadogo, le fonds vert pour le climat constitue une opportunité pour le Burkina Faso. Il est donc nécessaire d’harmoniser les points de vue de l’ensemble des acteurs sur le terrain afin d’avoir les ressources financières de ce fonds vert climat. Déjà 8 projets et programmes et 3 programmes préparatoires sont déjà en phase d’exécution pour certains et d’autres toujours en quête de financements.