La célébration de la fête du 8 mars est communément dédiée aux femmes. Dans la province de l’Oubritenga, un nom retient l’attention des habitants. C’est celui de Maimouna Ouédraogo. A l’occasion de la commémoration de la 165ème journée des droits de la femme, l’INFOH24 est allé à la rencontre d’une femme infatigable, discrète et sensible aux souffrances de ses semblables.
Originaire de la province de l’Oubritenga, Maimouna Ouédraogo/Sawadogo est la seule femme élue député de la 8ème Législature. Attachée de santé, elle est mariée et mère de trois enfants.
L’ex-député dit s’être engagée en politique pour contribuer à améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants. Dans son parcours professionnel, elle est nommée directrice des soins infirmiers et obstétricaux au CHR de Koudougou en 1996.
Pour son dévouement au travail bien fait, elle est promue en 2001, directrice régionale de la promotion de la femme du Plateau Central. Grâce à son management des organisations, elle est élevée au rang de chef d’antenne régionale du Secrétariat Permanent du conseil national de lutte contre le SIDA (SP/CNLS-IS) de la région du Centre Nord en 2009.
Soucieuse d’apporter sa contribution au développement de la région du plateau central, Maimouna Ouédraogo/Sawadogo s’engage en politique. Elle est élue député à l’Assemblée nationale à la septième législature en 2015. Lors des dernières législatives de 2020, elle rebelote en étant l’unique femme élue au compte de la province de l’Oubritenga.
Préoccupée par le bien-être de ses sœurs, son combat reste déterminé pour celles-ci dans sa ville natale, Ziniaré. Panafricaine, l’ancienne attachée de santé interpelle les autorités sur les droits et le rôle des femmes dans l’édification d’une société prospère. A l’occasion de la fête du 8 mars, elle affirme que ces dernières années, les politiques publiques accordent une importance aux femmes à travers les axes sensibles dont le financement aux projets. A son niveau, Maimouna Ouédraogo a contribué à renforcer les capacités des femmes en agriculture, en élevage, en maraîcher culture, initiation de formations aux activités génératrices de revenues et en leadership féminin.
A travers ses activités politiques, elle exhorte les femmes à une plus grande participation aux sphères de décision. Selon elle, tant qu’elle peut; elle ne cessera d’accompagner les amazones de sa province. Aussi, profitera-t-elle de certaines tribunes pour interpeller les autorités sur la situation de la femme au pays des hommes intègre. D’où son souhait, que le 8 mars soit, une journée de réflexion sur les droits des femmes.
