22 décembre 2024
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Commune de Ziniaré : Les Femmes juristes sensibilisent pour une meilleure utilisation des réseaux sociaux

L’Association des Femmes juristes organise, ce mercredi 9 novembre 2022, à Ziniaré, une session de sensibilisation de femmes et jeunes sur les dispositions du nouveau Code pénal régissant l’utilisation de l’internet et des réseaux sociaux.

L’Association des Femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) veut prévenir les « surprises désagréables d’un clic » sur internet et/ou les réseaux sociaux. A cet effet, elle dote une quarantaine de femmes et de jeunes de la commune de Ziniaré, 35 kilomètres de la capitale, de rudiments nécessaires à même de permettre de « bien utiliser » les médias sociaux, selon les dispositions légales, indique Rasmata Sanou, membre de l’AFJ/BF.

Rasmata Sanou, (à droite) membre de l’Association des Femmes Juristes du Burkina Faso (AFJ/BF)

« C’est une séance de sensibilisation sur les dispositions du nouveau Code pénal en liant avec l’utilisation des réseaux sociaux et ses implications en vue d’une meilleure appropriation et application des textes », explique-t-elle.

Adopté en juin 2019, le Code pénal burkinabè régule l’utilisation des plateformes numériques. Plusieurs de ces dispositions font obligation de protection des données à caractère personnel. La liberté d’expression et les droits à l’information et d’accès à internet et aux réseaux sociaux ne permettent donc pas tout. Les likes, les commentaires, les partages ou de simples identifications sur les réseaux sociaux peuvent entrainer des peines pécuniaires et d’emprisonnement, ajoute la formatrice.

A titre d’exemple, le code pénal punit la diffamation, d’une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans et d’une amende allant jusqu’à 2 millions FCFA si elle est « commise par le biais d’un moyen de communication électronique », clarifie Rasmata Sanou, en citant des articles de la nouvelle loi.  

La coordonnatrice départementale des femmes de Ziniaré, Jeanne Ouédraogo

« Aujourd’hui, les gens communiquent plus sur les réseaux sociaux. S’ils ne sont pas bien utilisés, cela comporte des inconvénients qui exposent à des sanctions pénales », insiste-t-elle. Toutefois, la représentante de l’AFJ/BF, Mme Sanou, invite les participants à saisir la panoplie d’opportunités qu’offrent les réseaux sociaux et internet.

La coordonnatrice départementale des femmes de Ziniaré, Jeanne Ouédraogo, dit utiliser les réseaux sociaux pour échanger avec sa famille, des consœurs et des collègues. Elle s’en sert aussi pour partager des informations, se divertir et vendre des marchandises. « Cette formation était vraiment nécessaire. Cela va nous limiter nos dérapages sur les réseaux sociaux », se réjouit-elle.

Les participants au cours de la formation

Participante, Viviane Sawadogo appelle à vérifier le contenu de ce que l’on partage sur les médias sociaux. Elle confie avoir échappé de peu à une tentative d’arnaque d’un internaute qui s’est présenté à elle comme Aristide Bancé, ancien footballeur international burkinabè. A l’issue de la présente session de sensibilisation, elle dit être aguerrie pour une meilleure utilisation des réseaux sociaux. 

JB ZONGO

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