Le conseil des ministres de ce jour a examiné les rapports qui ont été soumis. Le gouvernement a aussi entendu des communications des orales et a procédé à des nominations. Pour ce qui est des rapports, le conseil a adopté un rapport au niveau du ministère en charge de la réconciliation, un rapport au niveau du ministère des Finances, au ministère en charge de la communication et un rapport au niveau du ministère en charge des ressources animales. Le résume du porte-parole du gouvernement, le Pr Alkassoum Maiga
La teneur de certains rapports
Au niveau du ministère en charge de la communication, le conseil a examiné les résultats d’une étude qui avait été engagée par ledit ministère par rapport à la stratégie de communication gouvernementale. Le conseil a examiné ce rapport et les recommandations que le ministère a soumis à l’appréciation au conseil. Il y a cinq recommandations fondamentales pour cette année.
Le conseil a instruit le ministre en charge de la communication de continuer dans le processus en vue d’une mise en œuvre diligente. La première des recommandations, c’est l’adoption de chronogrammes types des directions de la communication et de la presse ministérielle parce que l’étude a révélé qu’on n’avait pas les mêmes types d’organisations. Il s’agit aujourd’hui d’harmoniser l’organigramme au niveau des différentes directions de communications.
Deuxième recommandation, c’est la mise en place d’une cellule et d’un dispositif de communication en temps de crise. Nous savons tous aujourd’hui qu’on a besoin d’avoir une telle organisation. Ainsi donc une cellule sera mise en place pour répondre aux besoins. Ce qui permettra à cette cellule d’anticiper par rapport aux différentes situations.
Le troisième point c’est l’adoption d’une charte graphique nationale. Quand vous regardez les différents entêtes des ministères, on ne sent pas une harmonisation. Le conseil a instruit le ministre en charge de la communication de travailler avec la grande chancellerie afin qu’on puisse avoir une charte graphique nationale. Quatrième point c’est la question du branding pour l’image du Burkina Faso au niveau national et surtout au niveau international. Là également ils vont aller chercher les valeurs qui sont propres pour qu’on puisse avoir un branding qui valorise l’image du pays à l’international.
Enfin, il s’agit du plan de formation de l’ensemble des acteurs parce que le dispositif est nouveau et il y a nécessité que les différents acteurs soient formés.
Au niveau du ministère en charge des ressources animales, le ministre a fait le point de la grippe aviaire. Le gouvernement a attendu des communications orales. C’est par rapport à la tentative de coup d’état. Le ministre en charge de l’administration territoriale a fait une communication orale sur la question des élections. Vous vous rappelez qu’on avait reporté les élections municipales au mai 2022.
Mais ce matin très tôt, le ministre a eu une réunion avec les différents acteurs impliqués dans le dialogue politique, le comité de suivi et ils se sont attendus sur le fait que compte tenu de la situation actuelle. Il faut être raisonnable et reconnaitre qu’on ne pourra pas respecter les élections pour le mois de mai 2022. Le comité a décidé de se retrouver le 25 janvier 2022 pour décider de la formule dans laquelle on verra si on pourra organiser des élections ou pas. Donc à partir de 25 janvier, ils vont se retrouver pour pouvoir décider parce que c’est un dialogue inclusif. Ce qui revient à dire qu’il n’appartient pas au gouvernement de prendre une décision unilatérale.
Le ministre en charge de l’industrie a fait aussi une communication orale relativement au salon international du coton et du textile qui doit se tenir à Koudougou. C’est la troisième édition. Ce salon est projeté pour se tenir du 27 au 28 janvier 2022. Des instructions ont été donne au ministre en question pour que ce salon qui est une instance de valorisation du coton soit tenu mais en tenant compte de la situation de crise.