Le Syndicat national des travailleurs de l’administration des Douanes (SYNATRAD) a tenu son conseil syndical les 8 et 9 juin 2022 à Koudougou. Ce présent conseil qui se tient dans un contexte particulier de sécurité vise à relever les préoccupations auxquelles font face les travailleurs de la douane et actualiser la plateforme revendicative du syndicat.
Débuté le 8 juin dernier dans la cité du cavalier rouge, c’est finalement ce jeudi 9 juin que le conseil syndical du SYNATRAD a clôturé ses travaux. Réunissant tous les délégués des différents offices de douane et bureau national du Burkina Faso, ce présent conseil visait à passer en revue les différentes préoccupations professionnelles des travailleurs afin d’actualiser la plateforme revendicative et faire des recommandations en vue de prendre des résolutions.
Selon Blaise Nébié, secrétaire général du SYNATRAD, le conseil syndical se tient statutairement entre deux congrès, annuellement ou chaque deux ans selon l’urgence et les opportunités du moment. « C’est l’occasion pour que le bureau national puisse avoir une feuille de route renouvelée en attendant le prochain congrès » a-t-il clarifié.
Plus d’efficacité dans un contexte difficile
Ce traditionnel rassemblement du Syndicat national des travailleurs de l’administration des douanes se tient dans un contexte national marqué par la crise sécuritaire qui accentue les défis de l’administration de la douane d’où le thème « la douane burkinabè face à des défis nouveaux : rôle et place du militant syndical ». A en croire le secrétaire général, ce thème est en parfaite cohérence avec la situation actuelle du pays. Le terrorisme, dit-il bloque l’activité douanière, rend l’exécution du service très difficile et fait perdre des camarades au niveau des rangs.
En effet, selon le syndicat, dans cette période de transition, les attentes sont nombreuses notamment l’augmentation de la mobilisation des fonds pour les caisses de l’État pour faire face à la bonne exécution du service et à la bonne pratique pour éviter les poursuites judiciaires et les poursuites au niveau de l’ASCE-LC. « Il est donc important que nous puissions juguler ces deux objectifs, mobilisé plus en étant toujours irréprochable dans le service » a signifié Blaise Nébié.
Au cours de cette session de deux jours, une communication a assuré par le directeur général de la réglementation, de la facilité et de la coopération douanière, Robert Kontogom sous le thème :« l’orthodoxie douanière dans un contexte de transition et d’insécurité : mise en œuvre et perspectives ». Aux dires de Robert Kontogom, représentant du directeur général de la douane, le personnel des bureaux de douane fermés à cause de la crise sécuritaire a été redéployé dans certains offices pour permettre une bonne exécution du service.
Partenariat gagnant-gagnant
De ce fait, la direction générale des douanes attend des agents, le professionnalisme car pour lui, sans cela, il sera difficile pour l’administration des douanes de répondre aux besoins de l’État en matière de mobilisation des recettes.
De son côté, le syndicat attend aussi beaucoup de l’administration des douanes mais aussi du ministère et des premières autorités car pour eux, il y a certaines préoccupations que le directeur général, même étant animé d’une bonne fois, ne peut résoudre. Ainsi, le secrétaire général du SYNATRAD appel à des échanges francs et sincères dans l’optique de la résolution des préoccupations des travailleurs de l’administration des douanes.