7 septembre 2024
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CSC : Le président Damiba veut désigner un SG pour gérer l’institution

Selon des sources bien introduites, le Président du Faso, Paul Henri Sandaogo Damiba a décidé de nommer un Secrétaire général, chargé de gérer le Conseil supérieur de la communication (CSC) en attendant la fin des procédures judiciaires engagées par la candidate malheureuse à l’élection du Président de l’Institution.

Dans un communiqué en date du 3 août dernier, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) dénonçait des velléités de caporalisation du Conseil supérieur de la communication -CSC) par l’exécutif de transition. 

Il était entre temps question de la dissolution de l’institution et de sa réforme avant la désignation d’un nouveau collège. Finalement, le Président Damiba semble avoir renoncé à cette perspective. Il a décidé de nommer un Secrétaire général qui aura la charge diriger l’institution en attendant l’issue des recours de Madame Danielle Bougaïré contre l’élection du nouveau président en mai dernier.

Cette décision du Président du Faso, s’elle venait a être effectivement prise, viole les textes de l’institution qui prévoit que le SG soit nommé sur proposition du Président de l’institution.

Mieux, après la décision du tribunal rejetant le recours Mme Bougaïré qui sollicitait du tribunal administratif l’annulation du procès verbal de l’élection du Président du CSC, rien n’empêche le Président du Faso et le gouvernement de prendre un décret en conseil des ministres, nommant officiellement le président et la vice-Présidente élus en mai.

Mais contre toute attente, ce décret n’est pas pris. Pire, l’on assiste à des tentatives de prise de contrôle de l’institution par le Président de transition. Pourquoi ? Affaire à suivre !

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1 COMMENTAIRE

  1. C’est pourquoi je n’approuve et n’approuverai jamais la gestion du pouvoir des militaires.Tu jures devant les juridictions et tu le foules au pied.les militaires ne sont pas faits pour le pouvoir ; nous ne sommes pas dans un camp militaire où il faut obéir sans murmures.La justice a déjà donné son verdict.Que veux-tu encore ?Le Burkina n’est pas ta chose:tu es plutôt là pour assouvir ta boulimie financière.Mon cœur se fend.Tu dépasses les bornes.

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