Député élu de la province du Bam, Célestin Zoungrana, membre et président du groupe parlementaire NTD (Nouveau temps pour la démocratie), aborde les préoccupations liées aux déplacés internes à Koungoussi et au Nord du Benin.
L’InfoH24.Info : Quelle analyse faites-vous de l’entame de la 8e législature après une année ?
Célestin Zoungrana : Nous avons déjà fait le bilan à travers la redevabilité tenue à Bobo-Dioulasso. Au cours de cette période, on a dresser le bilan des lois votées, l’impôt consenti et fait le bilan du contrôle de l’action gouvernementale. Nous pensons que nous avons jouer notre rôle correctement.
Avez-vous des projets d’enquête parlementaire en matière de détournement de vivre dans les camps de déplacés internes ?
Il est tout à fait normal qu’ils aient des règles qui régulent ces genres d’activités. Toute œuvre humaine ayant des erreurs, pour cela, il faut instaurer un contrôle. Les détournements des vivres des personnes en situation humanitaire ne doivent être tolérés; car ces déplacés qui souffrent ne souhaitent que regagner leurs villages d’origines. Ce qui est sûr, nous allons attirer l’attention du gouvernement pour que des mesures soient prises sur ces évènements.
Outre la localité de Bam, les médias dénoncent des cas d’allégation de viols dans le camp des déplacés internes. Le NTD entend-t-il demandé une commission d’enquête parlementaire ?
Nous allons demander au gouvernement de situer les responsabilités.
Plusieurs organisations internationales parlent d’armes burkinabè aux mains des groupes armés. Que compte faire le groupe parlementaire NTD pour que l’opinion soit situer ?
La session passée nous avions voté une loi concernant la circulation des armes sur le territoire national. Nous disons que tout y est inclus et il ne reste que son application.
Alors que la saison pluvieuse est à son comble que faire pour les déplacés internes en situation humanitaire dans les zones sous blocus ?
Nous souhaitons que le Burkina Faso reste une terre d’accueil. Aussi, il faut prêter attention à tous ces déplacés ; chacun de nous doit faire ce qu’il peut pour soutenir ces déplacés qui ne demandent qu’à vivre.
Avez-vous des nouvelles des déplacés burkinabè en terre béninoise en provenance de l’Est du Burkina ?
Je n’ai pas assez d’information à ce propos, mais à la rentrée parlementaire, une mission d’information sera menée pour nous permettre d’être situer sur la question.