La situation des déplacés interne est au cœur d’un atelier de réflexion, ce 13 novembre 2021. Une initiative du Cabinet d’étude AV dignité Humaine dans l’optique d’encourager les uns et les autres à l’engager pour l’épanouissement et le développement intégral.
Selon les organisateurs, plus de 3,5 millions de personnes ont besoin d’aide, y compris actuellement, le nombre de PDI qui s’élève à 1,450.000 personnes, soit 53% de femmes. Une situation qui nécessite un engagement de tous. Pour le cabinet d’étude AV dignité Humaine, spécialisé dans la promotion humaine a mené une enquête, des études et des recherches sur les groupes vulnérables. Il s’agit notamment des personnes âgées, les femmes et les enfants de certains milieux culturels. L’objectif est de trouver des voies et moyens pour un plus grand respect et de dignité.
Pour le cabinet AV Dignité Humaine, dans la zone de Kaya, les déplacés internes, notamment des femmes et des enfants, sont les plus vulnérables soit 53% du nombre total, des PDI. Cela est du au manque de nourriture et d’eau; Sans compter les problèmes d’harcèlement, de logements, les cas de viols, etc. Face à ces conditions, malgré la contribution des partenaires et de l’Etat, il faut « un engagement de tous », estime le cabinet. Cet engagement, selon le cabinet doit permettre de résoudre les problèmes sociaux.
L’engagement doit se traduire dans les actes concrets, à travers l’écoute des personnes déplacées, les reportages, poser le débat, dénoncer les abus, pousser la justice à agir contre les fautifs, mais aussi susciter des chaines de solidarité.
Pour le directeur du Cabinet, Clément Kaboré, chacun de nous est concerné par la question des déplacés internes et l’engagement doit être commun.