L’opposition politique et la majorité sont à nouveau réunis ce 27 septembre 2021 à la présidence du Faso pour reprendre les discussions dans le cadre du dialogue politique suspendu en juin 2021.
À son arrivée dans le cadre de la reprise de ce dialogue politique, le chef de file de l’opposition, Éddie Komboigo a souligné qu’ « ils sont présents au nom de l’intérêt supérieur de la nation ». Avant d’ajouter qu’« après une suspension, les conditions que nous avons demandées pour reprendre le dialogue ont été respectées. Le ministère de la Défense et celui de la sécurité sont tous là, pour que l’on discute d’abord sur la sécurité, ensuite, puis sur la réconciliation nationale et sur les autres dossiers ».
Pour Clément Sawadogo, de la majorité, le dialogue reprend sous de très bons auspices mais les deux parties vont reprendre là où les discussions s’étaient arrêtées la dernière fois. Il aura un point sur la situation nationale, question essentielle de l’heure, la question sécuritaire, la question de la réconciliation nationale. Et aussi, une discussion sur la relecture à mima, du code électoral pour permettre d’adopter de manière consensuelle, un certain nombre de dispositions qui va entrer dans le cadre du déroulement des élections municipales et régionales de mai 2022.
Aujourd’hui, les points de discorde semblent être levés selon Vincent Dabilgou coprésident du dialogue politique, la majorité a essayé d’aller dans le sens des revendications de l’opposition. « Nous devons nous réjouir que dans notre pays, la capacité de dialogue, la capacité de travailler ensemble revienne comme étant un ciment, une sorte de nécessité pour que nous puissions ensemble construire notre pays. Je voudrais rejoindre la majorité pour saluer cette volonté de l’opposition qui revient à la table de dialogue. Je pense que nous allons aboutir à des bons résultats pour l’intérêt supérieur de la nation » a-t-il ajouté.
En rappel, il faut noter que le dernier dialogue politique s’était tenu du 17 au 19 juin 2021 mais avait été suspendu parce que l’opposition politique, au regard de la situation sécurité, avait demandé entre autres la démission du ministre de la Sécurité de l’époque Cherif SY.