Ebola a refait surface en Guinée. Le pays qui avait été frappé durement par la maladie en 2013 doit faire face à une nouvelle vague. Malheureusement le manque de vaccin reste une préoccupation majeure.
« Selon l’OMS, on pourra avoir les vaccins à Conakry dans les 72 heures. Nous sommes en train de reconstituer les équipes et nos équipes de réserves qui ont été en RDC pourront être envoyées à Goueke. Pour que d’ici la fin de la semaine prochaine, la vaccination puisse démarrer ».
C’est qu’a déclaré le docteur Sakoba Keita, directeur général de l’agence guinéenne de sécurité sanitaire. Pour lui, la Guinée manque de vaccins.
Le pays retient alors son souffle en se souvenant des ravages causés par Ebola en 2013. L’aide devrai venir de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Source et origine non encore connues
« L’OMS est au côté du gouvernement de la Guinée avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers dans l’investigation en cours pour mettre en branle la réponse à tous les niveaux », a également expliqué le professeur George Alfred Kizerbo, représentant de l’organisation mondiale de la santé qui tente de rassurer les Guinéens.
En clair, les équipes seront envoyées sur le terrain afin d’investiguer pour connaitre les vraies causes de cette résurgence d’Ebola dans le pays.
Selon les responsables guinéens de la santé et de la lutte contre les épidémies, le pays disposait pourtant de vaccins jusqu’en décembre 2020. Les anciens stocks se retrouvent actuellement hors d’usage, parce que périmés et donc inutilisables.
Outre le manque de vaccins, le personnel et les experts du pays s’étaient rendus en république démocratique du Congo (RDC) afin d’apporter leur aide à ce pays où sévissait également la maladie.
Mais, selon les autorités guinéennes, ce personnel devrait revenir pour s’occuper de cette nouvelle situation.
En rappel, la maladie a déjà fait 5 morts et une dizaine de cas confirmés dans la zone sanitaire de Nzérékoré au Sud de la Guinée.