Dans un communiqué signé à Niamey, le 08 Avril 2021 de la Cellule de communication de la Force conjointe du G5 Sahel, dont L’InfoH24 a obtenu une copie, la Force Conjointe dément toute implication de ses éléments des « arrestations arbitraires». Voici in extenso le communiqué.
Des rumeurs sur les réseaux sociaux font état de plusieurs allégations accusant une unité en opération de la Force Conjointe G5 Sahel (FC-G5S) d’exactions commises lors de son action sur le terrain.
Suivant ces rumeurs, le 8ème bataillon de la Force Conjointe se serait rendu coupable d’arrestations arbitraires de civils dans les localités de BAKAL et KAYGOUROU et d’exécution sommaire d’un civil dénommé SIDI EL MOCTAR dans les environs de la localité de BAKAL. Ledit bataillon aurait également affronté des éléments terroristes de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) au cours de leur progression, affrontement à l’issue duquel au moins vingt (20) terroristes auraient été neutralisés.
La Force Conjointe G5 Sahel porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que, concernant ses unités, ces allégations sont infondées. Ni le bataillon tchadien, ni aucune autre unité de la Force Conjointe, jusqu’à preuve de contraire, ne pourraient être tenus pour auteurs de ces allégations.
Par contre, onze (11) individus sont détenus par les services de prévôté de la FC-G5S. il s’agit de trois (03) combattants de l’EIGS et huit (08) présumés terroristes. En respect des procédures en vigueur, ces individus seront mis à la disposition des services compétents de leur pays d’origine pour la suite des procédures judiciaires.
La Force Conjointe du G5 Sahel condamne ce genre d’allégations infondées faites à son encontre et visant uniquement à ternir son image. La Force Conjointe rappelle qu’elle a, entre autres missions, celle de la protection des populations et dans toutes ses actions, applique une politique de tolérance zéro en matière de violation des droits de l’Homme.