La société minière de Taparko (SOMITA) a annoncé le 9 avril 2022 qu’elle arrête l’exploitation minière à Taparko. La raison avancée est l’insécurité grandissante pour les travailleurs et les installations.
«Nous venons par la présente vous aviser de l’arrêt de nos activités d’exploitation minière de la société des mines de Taparko (SOMITA) SA pour cas de force majeure et pour des raisons sécuritaires.»
Telle est la substance de l’information que les premiers responsables de la société ont adressée à leurs collègues.
En effet, selon le communiqué, « la situation sécuritaire au Burkina se dégrade de jour en jour avec des conséquences négatives incalculables. Toute la zone autour de nos sites d’exploitation y compris la route Ouaga-Dori sont actuellement sous menace terroristes. »
C’est au regard de cette situation d’inquiétudes quant à la sécurité que la décision a été prise, puisque, poursuit le communiqué, « dans ce contexte d’insécurité généralisée, la société des mines de Taparko est contrainte naturellement à mettre plus de moyens pour assurer la sécurité des biens et des personnes »
Malheureusement, les efforts consentis n’ont pas amélioré la situation. « Malgré ces investissements couteux sur le plan sécuritaire, la société n’est toujours pas à l’abri des menaces chaque jour grandissantes contre les installations et contre le personnel. Ces dernières semaines l’accès au site est devenu de plus en plus quasi impossible. Cette situation met gravement en danger la vie du personnel sur les sites. La société se retrouve donc dans une situation d’impossibilité absolue à poursuivre ses activités.
Le directeur général conclu en confiant aux travailleurs que « les modalités pratiques de cet arrêt des activités seront précisées ultérieurement » et demande au personnel et aux partenaires de rester calme et suivre le plan d’évacuation. »