InfoH24 a rencontré Victor Sawadogo, natif d’Arbinda, qui a fui l’insécurité pour s’installer à Ouagadougou. Aujourd’hui, élève dans un lycée de Ouagadougou Victor Sawadogo, qui n’est plus retourné à Arbinda, depuis 2017, a toujours les pensées tournées vers les siens.
L’InfoH24 : A quel moment, avez-vous quitté Arbinda ?
Victor Sawadogo : j’ai quitté Arbinda au moment où le problème sécuritaire n’était pas régulier, notamment en 2017. A cette époque, j’ai abandonné les gens dans le village là où j’étais ; c’était deux semaines avant l’enlèvement du catéchiste Mathieu et sa femme . A l’époque, j’étais déjà dans mon village natale à Taouremba
Parlez-nous de votre parcours
En 2019 , je suis venu à Barsalogho pour continuer mes études parce que après l’attaque terroriste dans notre village tous les enseignants avaient quitté les lieux.
A peine quelques mois, après mon arrivée à Barsalogho le problème d’insécurité était de nouveau là.
Comme le problème continuait, j’ai migré pour Barsalogho, puis à Ouagadougou, et c’est une famille qui m’a accueilli. présentement dans le je suis à Sandogo.
Quelles sont vos difficultés ?
Les difficultés actuelles c’est la nourriture. Je n’arrive pas à me nourrir convenablement; la distance que je parcours chaque jour pour arriver à l’école équivaut à 12 km avec un vélo. Aussi, souvent, j’ai à peine à rejoindre mes parents au téléphone qui sont à Kelbo. Je peux dire que j’ai duré de voir mon papa , ma maman, les frères et soeurs.
Quelle est ta relation actuelle aves les tiens restés à Arbinda ?
Ma relation actuelle avec ma famille , c’est au téléphone que je peux les rejoindre, elle m’a dit que sa situation sécuritaire est meilleure maintenant. Concernant Arbinda , c’est toujours au téléphone que j’arrive à contacter quelques amis, qui disent être en bonne santé.
Qu’avez-vous envie de dire aux gens concernant Arbinda ?
Arbinda est une ville à ne pas laisser tomber parce que c’est une partie de notre pays. Aussi pour finir, je vais vous remercier pour votre organe pour la considération et demande à Dieu de nous assister ; qu’il donne le courage à tous les burkinabè.