Sept ans dans le purgatoire, nous ne ne savons pas si nous avançons vers le paradis ou si nous reculons vers l’enfer. Voici une guerre à laquelle, le peuple burkinabè n’a jamais pensé. Parce que pensée ailleurs pour être appliqué sur le territoire de Maurice Yaméogo. Et Oui, le terrorisme n’est rien d’autre que l’expression de la pensée d’un individu, puissant soit-il.
L’autre nom du terrorisme c’est la force du mal.
Depuis le massacre des soldats à Nassimbou, les civils à Yirgou et à Solhan personne n’est venu nous sauver. Le sang a trop coulé sur cette terre des ancêtres. La terre elle même nous dit, qu’elle en a assez, ça suffit. Ceux qui ont géré le pouvoir d’Etat durant sept ans, ont fait de leur mieux, ils n’ont pas pu. Je refuse de croire que la responsabilité de la lutte contre le terrorisme repose sur un seul individu, président, gouvernement ou quiconque.
Disons nous la vérité nous sommes tous responsables. Du paysan, aux commerçants, en passant par le policier, au journaliste, de la société civile à la classe politique, personne n’est épargnée.
La lutte contre le terrorisme est implacable à tout burkinabè.
L’heure est à la mobilisation générale. Le burkinabè qui qu’il soit doit faire taire ses divergences. Nous n’avons qu’un seul pays. Chacun doit jouer son rôle. Le journaliste doit avoir de la créativité, tenant compte de la situation actuelle, pour promouvoir le journalisme sensible aux conflits ou celui de solution. Les religieux doivent veiller à prier et à prélever les deniers de culte et les quêtes pour donner de la dignité aux déplacés internes. La police doit arrêter les rackets. Les politiciens doivent oublier leur intérêt au profit du pays. La société civile devrait raison garder pour transcender vers des valeurs d’équité. Que le professeur d’université fasse éperdument son travail et que le commerçant soit de moins en moins cupide. C’est ça également l’effort de guerre.
L’unité et la culture, vecteur de combat contre le terrorisme
Il n’est pas tard pour tout recommencer. Nous assistons de nos jours à une perte de nos valeurs notamment celles culturelles. Chaque jour, nos écrans de télé nous imposent des idéologies animales. Des feuilletons de violence. Les burkinabè sont bien forts dans la consommation des télénovelas qui endorment notre conscience et nous prive notre liberté. Ils sont nombreux ces burkinabè dans les églises et les mosquées mais avides de Dieu. Dieu est dans leur bouche et le cœur est loin du créateur. Pour lutter contre le terrorisme, nous devons repenser à tous cela. Et c’est la culture, notre dernier rempart. Personne ne viendra sauver le Burkina Faso en dehors des burkinabè. Notre unité et notre culture sauverons le Burkina Faso .
Où sont passés nos valeurs d’intégrité ? L’hymne victorieux contre le mal ? La chaleur humaine où est-elle passée? L’amour est la coépouse de la culture.
Il faut associer la diaspora burkinabè dans la lutte contre le dévastateur
Le Burkina Faso regorge de grands intellectuels dans le monde. Ces derniers peuvent contribuer à la sortie d’une crise dans notre pays. Leur contribution est très importante dans le capital humain et financier.
La guerre c’est également la diversification des partenaires
Depuis que le pays des hommes intègres existent, certains partenaires sont à bout de souffle. L’exemple malien montre aux yeux du monde qu’aucun partenaire ne viendra comme un Messi nous sauver. Ce peuple frère a compris que le sang des pauvres innocents cessera lorsque la lutte contre le terrorisme sera l’affaire de tous. Ils ont déjà montré des preuves. Aux autorités actuelles, je leur demande en tant que burkinabè, de faire tout pour associer d’autres partenaires dans la lutte même si le régime n’a pas une coloration révolutionnaire. Il est impérieux d’appeler la Russie qui a déjà montré ses preuves dans certains pays africains. L’heure n’est pas à la division mais à sauver ce qui nous reste. Ensemble main dans la main nous vaincrons le terrorisme.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Gérard Beogo