L’information est contenue dans un message du directeur général de la Police nationale diffusé le 22 février 2024. Les éléments composant le GUMI 9 dans la région de l’Est ont été sommés de déposer leurs armes et de se rendre à Ouagadougou, convoqués par le DG de la Police Nationale, Roger Ouédraogo. Pourquoi ?
Que s’est-il passé au Groupement des unités mobiles d’intervention (GUMI) numéro 9 ? En tout cas, leur mission à l’Est terminée. Il leur a été ordonné de déposer immédiatement toutes les armes en leur possession. C’est un message du directeur général de la Police nationale qui le dit.
« Pour compter de ce jour 22 février 2024, il est mis fin à la mission et à toutes les activités du GUMI 9 ». Toujours selon le message du DG de la Police, l’on apprend quelques raisons : « abandon de poste, participation acte collectif d’indiscipline caractérisée, participation cessation concertée de travail ».
En mettant fin à la mission, le DG de la Police nationale ajoute que, « tous les éléments dudit GUMI » devront déposer « immédiatement au GCRS Fada » les « armes et matériels dotés dans le cadre de l’exécution des missions de sécurisation ». Et ce n’est pas tout. Ils sont attendus « au Camp CRS de Ouagadougou lundi 26 février 2024 à 7h en tenue réglementaire ».
En rappel, c’est au cours du conseil des ministres du 25 octobre 2023 et pour le compte du ministère en charge de l’Administration territoriale et de la Sécurité qu’il a été adopté un décret portant création des GUMI (Groupements d’unités mobiles d’intervention) au sein de la Police nationale.