Il s’est tenu les 2, 3 et 4 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso un atelier de formation au profit de 30 agents de santé des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de la ville, sur les violences basées sur le genre ainsi que la prise en charge des victimes. Organisée par l’association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF), cet atelier avait pour objectif de renforcer les connaissances des participants sur ces concepts.
Renforcer les capacités des agents de santé en termes de violences basées sur le genre et la prise en charge des victimes. C’est pour la présidente de l’association des femmes juriste du Burkina Faso (AFJ/BF) Clarisse Nadembega/Zoungrana, la raison qui justifie la tenue de cette session de formation.
Trois (03) jours durant, des aspects tels que la violence basée sur le genre, la disposition légale qui réprime les violences faites aux femmes et aux filles et la question de la prise en charge de ces femmes et filles victimes ont été abordées.
Au regard de la participation active des femmes à cette formation et de l’intérêt que les participants ont manifesté lors des échanges, les organisateurs de cette formation ont pu conclure « qu’elle était attendue par les participants » quand bien mêmes ils auraient souhaité qu’elle soit plus longue.
« Les participants ont apprécié la formation. Mais ils déplorent la durée de la session qu’ils ont trouvée courte. Ils auraient voulu un temps beaucoup plus long afin de pouvoir s’acquérir tout ce qui concerne la gestion de la violence basée sur le genre et de sa prise en charge » a signifié la présidente de l’association, à la cérémonie de clôture de la formation.
Aussi, les participants selon elles, souhaitent que cette formation soit étendue à d’autres agents de terrain qui sont appelés à gérer ces genres de difficultés.
S’adressant à l’ensemble de la population, Clarisse Zoungrana les a invités à s’unir pour lutter contre toutes formes de violences faites aux femmes et aux filles. Elle a tenu à recadrer ces personnes qui pensent que cette question ne concerne que les femmes et les filles car pour elle, les conséquences ne laissent personnes indifférente, « d’où une raison de fusionner les forces pour lutter contre ces violences pour un Burkina épanouit ».
Pour les participants en occurrence Alice Konfé Nébié et Issouf Maiga, cette formation est la bienvenue car, le constat montre qu’il y a assez de violences faites aux femmes et que les agents de santé n’ont pas toutes les compétences requises pour y faire face.
Cette formation rassurent-ils, les a fournis des connaissances supplémentaires surtout sur le plan juridique, psychologique et social.
Du reste, le post test permettant d’évaluer les participants a permis de constater que leurs connaissances se sont améliorées grâce à la formation selon la présidente de l’association initiatrice de la formation.