Dans un courrier adressé au chef du gouvernement, Christophe Dabiré, en date du 7 mai 2021, plusieurs signataires, membres du syndicat des travailleurs de l’action sociale (Syntas), du comité de la confédération générale du travail du Burkina (C /CCT-B) et du syndicat autonome du personnel de l’action sociale (SYNAPAS), dénoncent « l’inexistence du dialogue social » au sein de leur ministère.
Les coupures abusives de salaire ; les suspensions des fonctions de plusieurs dizaines de travailleurs pour fait de grève ; les nombreuses affectations arbitraires; l’inexistence du dialogue social, etc » ; tels sont entre autres les griefs que dénoncent les syndicalistes du ministère de l’action sociale.
C’est à travers une correspondance adressée au premier ministre, Christophe Dabiré, que les signataires, alertent sur « la non prise en compte des observations des organisations syndicales dans l’élaboration du statut particulier » des agents du ministère de l’action sociale.
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Pour les signataires, il y a un manque de sérieux dans l’organisation du ministère de la femme, de l’action humanitaire, dirigé par Laurence Ilboudo/ Marshal qui serait l’auteure de nombreux manquements. Il s’agit notamment « du non-respect des activités programmées et adoptées par le CASEM, la reconduction de Fati Ouédraogo/Zizien, admise à la retraite ». Pour les syndicalistes, « tous ces actes dénotent de l’abus de pouvoir du ministre Laurence Ilboudo Marshal ».
« Le rétablissement des salaires indûment coupés et l’annulation pure et simple des nominations illégales et inopportunes, etc » sont des exigences des syndicalistes adressées au chef du gouvernement, dans leur correspondance.